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Cindy Bruna a pris la parole sur le plateau de Ca commence aujourd'hui ce mardi 21 juin. La mannequin a Ă©voquĂ© les violences conjugales dont sa mĂšre a Ă©tĂ© victime. C'est un sujet qui la touche particuliĂšrement. Il y a quelques semaines, Ă  l'occasion de la sortie de son livre, Le jour oĂč j'ai arrĂȘtĂ© d'avoir peur, Cindy Bruna a fait des confidences bouleversantes concernant les violences conjugales dont sa mĂšre a Ă©tĂ© victime lorsqu'elle Ă©tait enfant. InvitĂ©e sur le plateau de Ca commence aujourd'hui ce mardi 21 juin, la mannequin n'a pas pu retenir ses larmes. "C'est tellement important qu'on prenne la parole aujourd'hui. J'espĂšre que cela va aider beaucoup de gens", a-t-elle d'abord lancĂ©. Alors que son portrait, retrançant sa carriĂšre, a Ă©tĂ© diffusĂ©e, Cindy Bruna affirme "J'ai juste li'mpression d'ĂȘtre devenue cette femme forte et indĂ©pendante qui rĂ©alise ses rĂȘves mais finalement, cette enfant est toujours lĂ ". Une pĂ©riode que la mannequin n'a jamais oubliĂ©e. "Mes blessures sont lĂ . C'est un dĂ©but de guĂ©rison que je vis aujourd'hui mais ce sont surtout des cicatrices", assure-t-elle. Et concernant son besoin de raconter son histoire ? "J'ai longtemps fait semblant. Maman m'a toujours dit d'ĂȘtre forte. On est sorties des violences Ă  mon adolescence, je me suis lancĂ©e dans ma carriĂšre, ma vie a Ă©voluĂ©", dĂ©clare la jeune femme avant de prĂ©ciser "C'est quand je l'ai recroisĂ© quelques annĂ©es plus tard que j'ai reconnectĂ© avec ma vulnĂ©rabilitĂ©".Face Ă  Faustine Bollaert, la mannequin raconte son histoire, en toute transparence. "J'aime bien le terme "survivante". C'est un mot que j'ai beaucoup entendu aux USA et je trouve ça fort, beau. C'est ce qu'on est", affirme-t-elle. "Cet homme Ă©tait mon beau-pĂšre. Ma mĂšre l'a rencontrĂ© quand j'avais 3 ou 4 ans. Elle Ă©tait dans une pĂ©riode compliquĂ©e, elle venait d'arriver en France et Ă©tait en train de survivre avec deux enfants Ă  charge", s'est-elle souvenue avant de prĂ©ciser "Il avait l'air d'ĂȘtre l'homme idĂ©al. Il nous faisait rire, il avait tout d'un homme gentil, au dĂ©but. C'est l'apparence qu'il montrait au monde".Tout semblait aller pour le mieux pour la jeune Cindy qui s'entend trĂšs bien avec les enfants du compagnon de sa mĂšre. "On donnait une bonne image au monde, Ă  nos proches mais c'Ă©tait une illusion. Je l'aimais mais aujourd'hui, je ne ressens plus grand chose. Je ne ressens pas de haine, il n'y a plus rien", a-t-elle poursuivi. Alors qu'elle Ă©tait jeune, Cindy Bruna indique qu'il Ă©tait difficile pour elle de se rendre compte des violences dont a Ă©tĂ© victime sa mĂšre. "Au dĂ©but j'avais l'impression que c'Ă©taient des disputes, des querelles et j'ai normalisĂ© le truc en me disant que ça se passait comme ça chez les grands", a-t-elle conclu, Bruna pourquoi ressent-elle beaucoup de culpabilitĂ© ?Cindy Bruna s'est d'abord souvenue de la "premiĂšre violence. C'est celle qui m'a marquĂ© puisque nous, les enfants, avons appelĂ© la police. La porte Ă©tait fermĂ©e mais on entendait de l'autre cĂŽtĂ© que maman avait besoin d'aide mais on ne pouvait pas l'aider donc il y avait un grand sentiment d'impuissance", assure-t-elle, en larmes. Par la suite, elle explique que sa maman est restĂ©e avec son compagnon durant plus de dix ans. "La violence physique n'Ă©tait pas tous les jours. C'Ă©tait verbal et psychologique mais ça s'est installĂ© petit Ă  petit donc limite, on normalise ce qu'il se passait. On lui trouvait des excuses aussi. On voulait le sauver", a-t-elle dĂ©clarĂ© avant d'Ă©voquer des souvenirs plutĂŽt joyeux. "Il y avait des moments lĂ©gers, des vacances. J'ai de trĂšs beaux souvenirs de notre famille tous ensemble. On pardonne aussi". Lorsque sa grande sƓur a quittĂ© le domicile familial, les violences se sont accĂ©lĂ©rĂ©es. "Je suis sortie du silence Ă  ce moment-lĂ , je lui ai tenu tĂȘte pour la premiĂšre fois. Je lui ai dit de "fermer sa gueule" et c'Ă©tait trĂšs bizarre venant de moi. Il ne s'est rien passĂ© de plus aprĂšs ça mais c'Ă©tait la premiĂšre fois que je me dĂ©fends", s'est-elle souvenue avant de prĂ©ciser que sa mĂšre a "portĂ© plainte suite Ă  la derniĂšre violence. Elle est allĂ©e Ă  l'hĂŽpital". Ce que Cindy Bruna regrette ? "Je n'Ă©tais pas lĂ , j'Ă©tais avec des amis et j'ai beaucoup culpabilisĂ©", a-t-elle conclu, trĂšs bouleversĂ©e.
tupeux faire comme si de rien n'Ă©tait. tu peux mĂȘme lui demander pourquoi elle fait elle fait la gueule.. demain, elle fera sans doute a manger, elle sera calmĂ©e, il suffira que tu la complimente sur son repas ou sa tenue, pour que ça aille mieux.. bon courage. 0.
Ça y est, c’est le grand jour. Tu l’organises depuis des mois, tu l’imagines depuis des annĂ©es, et nous y voilĂ , c’est aujourd’hui. Cette journĂ©e va passer Ă  la vitesse de la lumiĂšre, et vu le temps passĂ© Ă  tout mettre en place, y’a pas interĂȘt Ă  entendre deux trois phrases de merde, sinon tu es capable de manger un invitĂ© vivant. 1. T’es sĂ»re qu’elle te grossit pas un peu ta robe ? » Et ma main dans ta gueule, elle te grossit aussi ? 2. Mouais, il est pas mal le buffet » Suivi de j’aurais pas servi du poulet moi, c’est assez banal comme viande », ou C’est tout ce qu’il y a ? J’ai encore faim ». La prochaine fois, tu te feras un Macdo avant de venir, merci. 3. T’es sĂ»re que c’est du champagne ? On dirait du mousseux. » On a explosĂ© le budget en invitant trop de connards, c’est pour ça qu’on ne peut pas servir de champagne, dĂ©so pas dĂ©so. 4. Je sais que tu ne voulais pas, mais on a quand mĂȘme fait un diapo » Qui est le con qui les a invitĂ© ceux-lĂ  ? Comment ça, c’est les tĂ©moins du mariĂ© ? 5. Et ben, c’était pas trop tĂŽt ! » Et en poursuivant On pensait vraiment que t’allais finir vieille fille, t’as de la chance d’ĂȘtre tombĂ© sur un mec pas trop regardant ». Que quelqu’un apporte une boite de Lexomil, merci. 6. Ton oncle est bourrĂ© et il veut faire un discours » C’est le moment de couper le micro, vite. Si vous ne trouvez pas le bouton, faites carrĂ©ment sauter les plombs, y’a urgence. 7. Tu savais qu’un mariage sur trois finit en divorce ? » Venant de ta tante qui en est Ă  son 6Ăšme mariage, c’est une vraie preuve que les statistiques fonctionnent. 8. T’as encore le temps de faire marche arriĂšre » Ça aurait Ă©tĂ© bien de dire cette phrase il y a 6 mois, pas juste devant monsieur le maire. 9. Ta mĂšre t’attend Ă  ta table, elle veut te parler de ta nuit de noce » Ils arrivent, ces Lexomil ? 10. J’aurais pas fait ça comme ça » J’aurais bien aimĂ© ne pas t’inviter Ă©galement, mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut. 11. Moi, Ă  mon mariage
 » Celui qui s’est passĂ© il y a 10 ans, et oĂč t’étais bourrĂ©e du dĂ©but Ă  la fin, parce que tu as rĂ©alisĂ© que tu Ă©tais toujours amoureuxse de ton ex ? Ah oui vas-y, parle moi de ce mariage mer-veill-eux. 12. J’espĂšre que ça t’embĂȘte pas, j’ai invitĂ© mon nouveau mec » Celui que tu frĂ©quentes depuis une semaine ? Quelle bonne idĂ©e dis donc, on manquait totalement de pique-assiette. 13. Pourquoi tu m’as placĂ© Ă  cĂŽtĂ© de machin ? » Parce que tu parles trop fort et qu’il est sourd, c’est le seul qui pouvait te supporter pendant plusieurs heures. 14. C’est quoi ton prĂ©nom dĂ©jĂ  ? » Venant de la part de ton nouveau beau-pĂšre, c’est pas mal. Bienvenue dans la famille hein. Sinon, ne vous marriez pas. Ça vous Ă©vitera une cure de dĂ©sintox Ă  cause de votre consommation excessive de calmants.
\n \n ca gueule plus fort que ta mere
VinylepolymÚre. Durée 8 ans en extérieur. Couleur dans la masse. Découpage dans la masse, aucun fond sauf mention contraire. Le filigrane présent sur le visuel ne fait évidemment pas partie du produit acheté, il est juste présent sur les visuels du site.

Paroles de la chanson On m'a dit par Booba On m'a dit "ton rap est fort,ton crew est dangereux" Selmek on m'a dit "pars, ici c'est dead mec" J'suis venu pour l'titre, pour l'chĂšque Pour l'meilleur et pour l'pire, pas lĂ  pour rire Intouchable, tu peux qu'arracher mes stickers Et le style a bien la gueule d'un missile Stinger On m'a dit que j'avais le vice et la vertu Et que j'aurais peu d'ouvertures sans maison de disque Bouge pas ! On m'a dit "rampe, joue pas les cromas" J'suis venu en paix un 44 contre l'estomac On m'a dit qu'y avait de l'or et des lauriers Dehors la mĂ©tĂ©o affiche Boob's le mĂ©tĂ©ore J's'rai pas la putain d'l'Etat, nĂ©gro bientĂŽt J'ouvrirai mĂȘme plus leurs putains d'lettres On m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent Pas grĂące Ă  moi qu'ils pensent Ă  Tony devant leurs petits suisses On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă  squatter les halls" Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauve On m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention" On m'a dit que "lui, c'est un chaud" On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agent On m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas" Mais quand j'arrive ils crient tous tout bas "Booba" On m'a dit "rentre pas trop tard et fais tes devoirs" J'ai dit "ouais ouais", c'est la levrette qu'elles prĂ©fĂšrent, que le crime Paie frĂšre Dans les oreilles 20 000 watts, le pays a mal Chirac m'a dit "arrĂȘte" pourtant j'lui ai mis que l'oigt-d On m'a dit "Qu'est-ce tu veux faire quand tu seras grand ?" Sans hĂ©siter, je me suis retournĂ©, j'ai dit "Ben j'veux tout niquer" Pourquoi j'suis mal chroniquĂ© Eh oh ! j'ai les crocs, nĂ©gro, j'suis venu faire mal, parole de SoninkĂ© Vous auriez dĂ» m'laisser mes chaĂźnes J'remplis chĂšques, barillĂ©s, bacs, schnecks, heureux si j'atteins la trentaine On a failli m'dire "chien voilĂ  ta paie" On m'a dit "je t'aime et je saigne" j'ai dit "je sais" Artisanal C4 pour le D4, on m'a dit "range-toi, fais des mĂŽmes, change" On m'l'a dit cent fois On m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent Pas grĂące Ă  moi qu'y pensent Ă  Tony devant leurs petits suisses On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă  squatter les halls" Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauve On m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention" On m'a dit que "lui, c'est un chaud" On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agent On m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas" Mais quand j'arrive ils crient tous tout bas "Booba" On m'a dit qu'c'Ă©tait cain-ri, mais ça vient d'Paris des grands ensembles Du sang prĂšs des enceintes, un rap sans encens Un p'tit peu dansant, truc Ă  l'arrache pour les scarlas Ancien ou pas, nĂ©gro t'as l'Ăąge de bouffer l'carrelage On m'a dit "Ok si tu t'autocensures" Nique ta mĂšre ici c'est noir amer comme un cafĂ© sans sucre J'm'infiltre, j'suis c'putain d'nĂ©gro sans filtre Et j'tĂ©lĂ©phone sans fil, rĂ©veillonne sans huĂźtres On m'a dit d'passer du gramme au kilo Ă  la tonne Fils de rester un bonhomme du berceau Ă  la tombe Et on m'a dit "c'soir c's'ra pas possible Ici c'est privĂ©, vous ĂȘtes pas VIP vous faites tous flipper" On m'a dit "t'es che-lou dĂšs qu'tu les baises tu les trouves re-lous" C'est B2O du 9 ze-dou zoo On m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent Pas grĂące Ă  moi qu'y pensent Ă  Tony devant leurs petits suisses On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă  squatter les halls" Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauve On m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention" On m'a dit que "lui, c'est un chaud" On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agent On m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas" Mais quand j'arrive ils crient tous tout bas "Booba"

ArticlepubliĂ© initialement le 23 juin 2021. « Alors, quand est-ce que vous lui faites un petit frĂšre ou une petite sƓur ? ». Voici LA question la plus frĂ©quemment posĂ©e par mes proches
XIV La premiĂšre que j’aperçus fut Mauricette. Elle portait un costume collant d’arlequin, le mĂȘme sans doute que Charlotte avait eu Ă  son Ăąge et dont elle m’avait longuement parlĂ© Ă  propos de sa fameuse gageure. Charlotte, qui la suivait, me frappa d’abord par son visage. Elle semblait ravie de jouer un rĂŽle » au double sens de l’expression, aprĂšs avoir senti, plus que moi peut-ĂȘtre, combien sa prĂ©sence Ă©tait inutile et par moments importune. Toujours poussĂ©e par la folie qu’elle avait de s’avilir, elle avait mis une robe noire, un tablier Ă  poches, un ruban rouge autour du cou et s’était coiffĂ©e de telle sorte qu’on lui aurait donnĂ© vingt sous de sa vertu sous le pont Notre-Dame. Enfin, Lili Ă©tait en Ă©coliĂšre tablier noir et natte sur le dos. J’étais un peu trop jeune moi-mĂȘme pour faire le satyre devant elle. La pensĂ©e qui me vint aussitĂŽt fut que jamais on ne pourrait tramer une intrigue entre ces trois personnages et un jeune premier, ou qu’alors la comĂ©die serait absurde
 Ah ! comme je voudrais que tout ceci ne fĂ»t pas vĂ©ritable ! et comme je choisirais mieux les costumes de la parade !
 Eh bien ! vous devinez ce qui arriva ? Les jeunes putains ni les jeunes filles moins ouvertement putains ne reculent point devant l’absurditĂ© des comĂ©dies qu’elles improvisent. Plus c’est extravagant, plus elles s’amusent et leur jeunesse fait tout passer. Ricette, encore une fois, me prit Ă  l’écart et me dit en riant Jouons vite ! Je suis pressĂ©e ! J’ai le feu dans le derriĂšre !
 » À ce mot, elle rit si fort qu’elle ne pouvait plus parler. Elle reprit pourtant Et j’ai pas de chance parce que je passe Ă  la fin ! AprĂšs moi, naturellement, y aura un entracte ! » Charlotte nous interrompit, mais avec un visage heureux que je ne lui avais pas vu depuis le commencement de la soirĂ©e Tu sais ce qu’on va faire ? — Oh ! pas du tout ! Je serais mĂȘme curieux de savoir comment on peut construire un drame ou une comĂ©die entre une pierreuse, une arlequine et une Ă©coliĂšre. Vous avez une belle imagination toutes les trois ! — C’est pas malin. On fera des scĂšnes, comme dans les revues. On passera l’une aprĂšs l’autre. » J’aimais mieux cela. Pas vous ; mais moi. Quand on se prĂ©pare Ă  dĂ©puceler une jeune fille de quatorze ans, il vaut mieux ne pas se fatiguer l’esprit. Je laissai donc les trois sƓurs se partager les rĂŽles et en donner un mĂȘme Ă  leur mĂšre, bien qu’elle ne fĂ»t pas costumĂ©e. Mais Ricette, qui n’y tenait plus et qui sautait d’un pied sur l’autre comme une petite fille qui a envie de pisser, obtint que sa scĂšne fĂ»t jouĂ©e en lever de rideau, ce qui renversa tous les plans et nĂ©anmoins ne choqua personne. Ah ! comme c’est facile de faire du théùtre ! Monsieur, me dit-elle, je suis venue souper en cabinet avec vous, mais c’est Ă  la condition que vous serez sage. — Pourquoi voulez-vous que je sois sage ? — Parce que je suis grise. — Vous ne l’ĂȘtes pas assez. — Et parce que je suis pucelle. — Vous l’ĂȘtes trop. Montrez-moi ça. Quelle malheureuse infirmitĂ© ! Depuis quand ĂȘtes-vous ainsi ? — Ah ! monsieur ! C’est de naissance. — Est-ce que vous souffrez ? — Ça me brĂ»le. C’est affreux. — Suivez-vous un traitement ? — Oui, monsieur. Des massages. Avec le bout du doigt. » MalgrĂ© le rire de ses sƓurs, Ricette gardait tout son sĂ©rieux. Elle ajouta doucement Quatre fois par jour. — Et pas autre chose ? — Oh ! si ! mais je ne vous le dirai pas. C’est un secret de jeune fille. — Je ne le rĂ©pĂ©terai Ă  personne. — Bien vrai ? — Je vous le jure sur les perfections de votre patronne sainte Mauricette. — Ça ne vous engage Ă  rien, elle n’est pas dans le calendrier ; j’ai Ă©tĂ© chrĂ©tiennement Ă©levĂ©e, monsieur ; je connais les trois vertus thĂ©ologales et l’histoire jusqu’à Moise ; mais la sainte Mauricette, comme elle n’existe pas, c’est rien de dire ce que je m’assois dessus ! Et c’est pas elle qui me punira si je vous le donne, mon secret de jeune fille
 Ah ! lĂ  ! lĂ  ! je dĂ©conne ! Qu’est-ce que j’ai bu ! Ça ne se voit pas, m’sieu, que je suis saoule ? — Pas du tout
 Alors, ce secret ? — Maman m’a dit
 que pour calmer leurs pucelages, sans les perdre, les jeunes filles honnĂȘtes
 Ha ! ce qu’il fait chaud ici !
 se faisaient masser par-derriĂšre
 en mĂȘme temps qu’elles se massaient devant. — Par-derriĂšre ? Mais par oĂč ? » Elle me montra les dents d’un air fĂ©roce mais plein de gaietĂ©, qui semblait me dire Ah ! tu ne comprends pas ? » Puis, avec sa facilitĂ© d’improvisation et reprenant pour jouer son rĂŽle le visage de l’innocence, elle rĂ©cita Maman m’a fait un costume d’arlequine avec une boutonniĂšre d’un centimĂštre au bon endroit, entre les cuisses, pour que j’aie la place de passer mon doigt, et derriĂšre, il y a un losange qui se relĂšve. Vous voyez, m’sieu ? — À quoi cela peut-il servir ? — Elle m’a dit en m’habillant “Tu seras convenable, tu montreras que tu es une jeune fille bien Ă©levĂ©e, tu ne prononceras pas de gros mots, mais quand tu verras qu’il bande, tu lui prendras la queue, tu te fourreras du beurre dans le trou et tu ouvriras les fesses en disant que c’est la premiĂšre fois, que c’est honteux de faire des choses pareilles, que tu n’oseras pas t’en confesser et que tu te ficherais Ă  l’eau si ta maman le savait.”
 Vous comprenez pas ? — Elle ne vous a pas dit autre chose ? — Si. En m’embrassant sur la porte, elle m’a dit “Branle-toi pendant qu’on t’encule, ne demande pas Ă  ton michĂ© oĂč c’est qu’on chie le foutre dans ce bordel-lĂ  ; mais fais-t’en seringuer, ma gosse, depuis le derriĂšre jusqu’à la gueule, dĂ©charge dans ta chemise, dĂ©gobille dans le piano, pisse dans la carafe, gagne tes cinquante francs par le trou du cul et surtout ne dis pas de gros mots.”
 Vous comprenez pas encore ? — De moins en moins. Votre pudeur, mademoiselle
 Ce trouble qui rend vos paroles confuses
 » Je devenais taquin et deux fois odieux ; car Mauricette jouait fort bien. Si joyeuse qu’elle fĂ»t de cƓur et d’esprit, je la vis sur le point d’avoir une colĂšre instantanĂ©e. Je n’eus que le temps de lui dire en me touchant le front Ah ! j’ai compris ! — Miracle de la sainte Mauricette ! soupira-t-elle avec patience. — Ce losange, on peut le lever ? — Tu parles ! — Et regarder ce qu’il y a dessous comme chez les petites filles de La Rochelle ? » Non, non, c’était fini. De mes lĂšvres sur sa bouche, je l’empĂȘchai de rĂ©pondre. Mes taquineries Ă©taient moins drĂŽles que son jeu, et je ne les avais prolongĂ©es que pour m’amuser plus longtemps Ă  l’entendre. Je craignais qu’au premier contact elle ne cessĂąt toute comĂ©die, mais l’amour du théùtre chez les jeunes filles est presque aussi fort que le plaisir des sens, et, pendant quelques minutes, Ricette put soutenir son rĂŽle d’ingĂ©nue en cabinet particulier. Voyez, monsieur, dit-elle, la diffĂ©rence qu’il y a entre le vice et la vertu. Les femmes Ă©hontĂ©es qui dansent le nu ont un cache-sexe par-devant. Les pucelles tout habillĂ©es ont un petit losange qui se lĂšve par-derriĂšre. Et elle rit de tout son cƓur sur la derniĂšre syllabe. — Je connais bien mal les secrets de jeune fille et j’ai peur de ne pas
 — Alors, monsieur, laissez-moi faire. Maman me l’a bien rĂ©pĂ©tĂ© “Si ton client est un con, tu sais t’y prendre ; encule-toi !” » Elle riait de plus belle ; mais cette fois elle avait passĂ© la mesure. Je n’aime pas ce genre de plaisanteries, et l’on m’objecterait en vain qu’une vierge de quatorze ans a droit Ă  quelque indulgence pendant qu’on la sodomise. Ricette reçut, pour le principe, les deux ou trois petites gifles qu’elle mĂ©ritait. Et alors
 J’ai oubliĂ© d’écrire ce dĂ©tail la chambre Ă©tait vaste. Teresa, Charlotte et Lili se groupaient au fond sur le divan. Nous jouions loin d’elles, comme au théùtre, et Mauricette pouvait me parler sans ĂȘtre entendue de l’assistance.
 Elle cessa de rire, tourna la tĂȘte et me dit ardemment mais tout bas C’est ça que tu appelles des claques ? Ta queue me fait plus de mal que ta main. Recommence. — Mais non ! — Si. Écoute, que je t’apprenne, tout bas. Rappelle-toi ce que tu as fait Ă  maman sans le faire exprĂšs. Prends-moi les poils, on n’y verra rien, tu auras l’air de me branler
 Non, pas ces poils-là
 plus bas
 ceux des lĂšvres
 Oui
 tire
 tire-les
 tire donc ! Mais tire donc ! Je vais jouir
 » Et elle m’empoigna la main pour me faire tirer comme si j’arrachais une poignĂ©e d’herbe. L’entracte ne dura qu’une minute. Pour nous donner un peu de repos, Lili en Ă©coliĂšre aborda Charlotte en pierreuse et lui dit d’un air soupçonneux T’es donc encore malade ? La pine de ton frĂšre avait un drĂŽle de goĂ»t ce matin. » Quand Charlotte avait ses nerfs, elle ne pouvait retenir ni sa gaietĂ© ni ses larmes. Surprise par cette phrase imprĂ©vue, elle rit derriĂšre sa main avant de rĂ©pondre. Puis, la scĂšne commença, mais sur un autre ton que celui de Mauricette. Entre elle et ses deux sƓurs, il y avait toute la distance du pensionnat Ă  l’école primaire. Lili parvenait quelquefois, d’un saut, Ă  franchir le pas ; sa fantaisie et son instinct suffisaient Ă  la conduire. Charlotte ne parlait que le langage du rĂ©alisme obscĂšne et sentimental. Le rĂŽle qu’elle acceptait, qu’elle avait mĂȘme demandĂ©, ne ressemblait guĂšre aux types de Bruant. C’était celui de la fille lasse et lĂąche, qui a toutes les servilitĂ©s, reçoit toutes les injures et presque sainte mais sans le savoir s’accuse la premiĂšre de son ignominie. Elle prit donc un air douloureux, et, quand Lili rĂ©pĂ©ta Un drĂŽle de goĂ»t. — C’est pas assez qu’il me fasse des queues avec une mĂŽme de dix ans ! fit tristement Charlotte. Il faut que la mĂȘme vienne se plaindre ! Ça n’arrive qu’à moi, ces choses-lĂ . — Une mĂŽme de dix ans ? Elle est moins gourde que toi, la mĂŽme de dix ans ! Elle a branlĂ© le secrĂ©taire du commissariat de police et quand elle voudra le sucer, elle te fera foutre Ă  Saint-Lazare. — Ah ! il ne manquait plus que ça dans ma chienne de vie ! Mais qu’est-ce que je t’ai fait, ma gosse ? — Tu m’as fait que tu vides les couilles de ton frĂšre et que tu mouches ton chat sur le bout de sa pine. » Cette nouvelle expression de Lili mit en joie Mauricette, qui se releva sur une main et suivit la scĂšne. Saint-Lazare ! gĂ©mit Charlotte. Non, ma belle gamine, aie pitiĂ© de moi. Je te ferai tout ce que tu voudras, pour rien. — C’est trop cher ! dit Lili, imperturbablement. — Veux-tu voir mes poils ? Mes nichons ? Veux-tu que je te fasse mimi ? — J’ai mes gousses ! » Le ton dĂ©tachĂ© que prit ici l’écoliĂšre Ă©tait si comique et si dĂ©daigneux que, tous, nous partĂźmes de rire, mĂȘme Charlotte. Lili continua sans se dĂ©rider, aprĂšs avoir tirĂ© de son panier une tranche de pain Fais-moi une belle tartine de foutre. Va chez le marchand de gaufres pour la faire sucrer. Apporte-la-moi et donne-m’en tous les jours une pareille pour mon goĂ»ter Ă  l’école. Mais, pas de bĂȘtises ! Si tu me fous la vĂ©role, c’est pour le coup que je te fais coffrer !
 Je l’aurai, ma tartine ? — Ah ! je t’en ferais plutĂŽt deux avec ce que je tire de foutre pour gagner quarante-cinq sous
 LĂ , sous le pont, il y a une flaque tous les soirs
 Chaque fois que je marche dedans, je me fous la gueule par terre
 C’est tout ce que tu veux, ma gamine ? — Et puis laisse-moi regarder. Tiens ! un passant pour toi ! Vas-y ! Je me cache ! » Le dernier mot Je me cache ! » avait bien dix ans. Mais ce fut Ă  peine si on me laissa l’entendre, car le passant
 j’appris soudain que c’était moi. Charlotte me dit vite Tu comprends ton rĂŽle ? Tu m’engueules, tu te laisses faire, tu ne bandes pas ; et voilĂ . » Je me rĂ©pĂ©tai docilement Et voilĂ  ! » Cette conception de l’art dramatique Ă©tait d’une simplicitĂ© qui me rappelait Eschyle plutĂŽt que le théùtre contemporain. La scĂšne aurait donc trois parties
 et la troisiĂšme Ă©tait si facile Ă  jouer dans l’état oĂč m’avait laissĂ© Mauricette que je me rĂ©signai mĂȘme Ă  feindre la premiĂšre avec assez de naturel pour satisfaire la manie de cette pauvre et belle Charlotte. La seconde partie m’était peut-ĂȘtre aussi peu agrĂ©able que la prĂ©cĂ©dente, et je ne me voyais pas suivre, comme le songe d’une nuit embrasĂ©e, la personne qui s’approchait. Tout ceci fut cause que mon rĂŽle fut bien mal tenu. Je n’avais nullement rougi d’ĂȘtre infĂ©rieur Ă  Mauricette, mais je faillis avoir quelque dĂ©pit en reconnaissant que la simple Charlotte elle-mĂȘme savait mieux que moi trouver son texte et camper son personnage. Elle vint Ă  moi la tĂȘte levĂ©e, la hanche en mouvement et me prit par la manche Tu viens t’amuser, mon joli ? — Non. — Viens. J’ai pas Ă©trennĂ© ce soir. Je me suis lavĂ© le chat il y a un quart d’heure. Viens sous le pont, je relĂšverai ma jupe, tu me peloteras et nous baiserons. Viens. — Moi, te baiser ? — J’ai pas de mal, tu pourras voir. J’ai passĂ© la visite aujourd’hui. Mais si on fait pas ça, on fera aut’chose. Je serai bien polissonne, Écoute. — Fous-moi la paix ! — Écoute donc ! Tu sais pas ce que je vais te dire. J’ai envie de pisser depuis deux heures. Veux-tu que je te pisse dans la main ? Tu t’essuieras aprĂšs ma liquette. — Tu me dĂ©goĂ»tes. Ne me touche pas la manche avec ces doigts-lĂ . — Laisse-moi te dire au moins
 Je suis si cochonne ! Tu n’as qu’à demander. Je ferai ce que tu voudras. Viens que je te suce la queue. Tu jouiras dans ma bouche. Tu jouiras tout. — Pas besoin d’une putain pour ça ! Les jeunes filles s’y prennent trĂšs bien. — Penses-tu qu’elles font comme moi le poisson souffleur ? Tu sais ce que c’est ? Écoute donc que je te dise ! — Non ! Fous le camp ! D’abord, je n’ai que dix sous et il m’en faut quatre pour prendre le tramway, ajoutai-je avec quelque honte de ces imbĂ©cillitĂ©s. — Eh bien, donne-moi six sous, voilĂ  tout, tu seras plus gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. Donne-moi six sous et je te ferai le poisson souffleur. Quand je t’aurai sucĂ© la queue, je rendrai le foutre par le nez. » Charlotte me donnait la nausĂ©e. J’eus un vague sourire et, pour hĂąter la fin de la scĂšne en provoquant une rĂ©plique trop facile Ă  deviner, je lui dis avec violence Veux-tu t’en aller ou je t’encule ! » Cette formule d’exorcisme est parfois efficace pour chasser les raccrocheuses ; mais au moins une fois sur trois elle manque son but et les retient au lieu de les Ă©pouvanter. Charlotte, qui joua bien cette partie de son rĂŽle, me rĂ©pondit d’une voix douce et du ton le plus indiffĂ©rent, comme si je lui demandais de faire le poisson souffleur par la narine droite ou la narine gauche Viens m’enculer, ça m’est Ă©gal. Tu crois que je ne le fais pas pour six sous ? Faut bien vivre. Et puis tu m’étrennes. Viens m’enculer sous le pont. Fourre bien ta queue, n’aie pas peur, tu saliras pas ton linge, je t’essuierai avec l’envers de ma jupe. — Charlotte, tu es immonde ! lui dis-je Ă  l’oreille. — Si tu crois que je ne sens pas ce rĂŽle-lĂ  ! » rĂ©pondit-elle tristement. MalgrĂ© les sentiments Ă©teints que m’inspirait une pareille scĂšne et que j’ai Ă  peine besoin d’exprimer ici, le jeu fut interrompu par un accident singulier que mes jeunes lectrices ne comprendront point, mais dont les jeunes hommes seront moins surpris. Que l’amour et l’érection sont deux phĂ©nomĂšnes distincts, voilĂ  ce qu’il faudrait apprendre aux jeunes filles Ă  la veille de leur premier flirt. Rater une femme, c’est quelquefois prouver qu’on l’aime jusqu’à l’évanouissement des sens. Par contre, Ă  l’improviste, entrer en Ă©rection devant une femme qu’on n’aime pas, c’est la traiter de putain d’une façon galante mais catĂ©gorique. Et c’est ce qui m’arriva dans la bouche de Charlotte. Dans sa bouche ? direz-vous. Le beau miracle ! Un octogĂ©naire en eĂ»t fait autant. » Mais rĂ©ellement, je ne m’y attendais pas, ni personne. D’abord, mon rĂŽle Ă©tait de rester froid ; rien ne me paraissait plus facile Ă  mimer. Et la comĂ©die de Charlotte ne m’avait excitĂ© en aucune façon. Enfin, je sortais des bras de Mauricette depuis
 Au fait, voilĂ  l’explication. Une demi-heure s’était passĂ©e. La bouche fut une imprudence. Mon accident agita tout le monde. S’il flatta Charlotte, on le devine, Teresa en rit aux larmes, ce qui me fit devenir trĂšs rouge, car je n’avais nulle envie de rire, ni Mauricette non plus, bien que je lui eusse fait signe de ne pas s’inquiĂ©ter. Heureusement, la saynĂšte oĂč Charlotte s’offrait en victime avait une si grande Ă©lasticitĂ© que le renversement de la pĂ©ripĂ©tie ne changea ni l’intrigue ni les caractĂšres. Il donna mĂȘme plus de force Ă  la scĂšne capitale. Charlotte, reprenant son rĂŽle de pierreuse, psalmodia d’une voix traĂźnante Je te l’avais dit que j’étais cochonne, que tu banderais bien dans ma bouche. Qu’elle est belle, ta queue, mon petit homme ! Écoute, j’ai mon frĂšre qui me fait des traits avec une gamine. Écoute pendant que tu l’as bien raide
 J’ai envie ! J’en veux pas de tes sous. Encule-moi bien loin, laisse-moi me branler et si tu me fais jouir, tu ne me donneras rien. Tiens ! le voilĂ , mon cul. Mets-la, mets-la vite ! » Elle se tenait debout, penchĂ©e en avant, la jupe noire relevĂ©e sur les reins, les fesses nues, dans une attitude oĂč elle reprĂ©sentait avec naturel, avec talent, l’extrĂȘme servilitĂ© de la prostitution. Et elle reprit de sa triste voix OĂč qu’elle est, ta queue ? — Je ne sais pas, fis-je distraitement. Tu peux en chercher une autre. — Oh ! je te fais bander, je te suce comme il faut, je te dis de m’enculer, que ça ne te coĂ»tera rien, tu ne dĂ©bandes pas et tu me plaques ? Je te dĂ©goĂ»te ! Ça te plaĂźt pas d’enculer une putain ? Vrai ! Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour gagner tes six sous ? Veux-tu me pisser sur la figure et que je ferme les yeux en ouvrant bien la bouche ? — Écoute, Charlotte, tu exagĂšres ! » fis-je pour l’arrĂȘter. Alors, quittant son rĂŽle, parlant pour moi seul avec une expression que je n’oublierai jamais, elle murmura Non. »
Jveux que tu t'imagines te réveiller à mes cÎtés. J'veux que, dans les endroits publics, tu te tiennes tout proche de moi pour me protéger. J'veux que tu souris en me voyant de loin. J'veux que tu me repÚres rien que par l'odeur de mon parfum. J'veux que tu puisses me dessiner les yeux fermés tellement tu connais les traits de mon

VIE QUOTIDIENNE - "Allez, souris, la vie est belle. Eh, t'as perdu ton sourire? Tu fais la tĂȘte? Qu'est-ce que je peux faire pour arranger ça?" Ce genre de remarques vous parle? Si vous ĂȘtes une femme, des hommes se sont sans doute permis de vous les dire. Et, si vous ĂȘtes un homme, vous l'avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  fait. via Getty Images A young woman screaming uncontrollably while isolated on a black background via Getty Images VIE QUOTIDIENNE - "Allez, souris, la vie est belle. Eh, t'as perdu ton sourire? Tu fais la tĂȘte? Qu'est-ce que je peux faire pour arranger ça?" Ce genre de remarques vous parle? Si vous ĂȘtes une femme, des hommes se sont sans doute permis de vous les dire. Et, si vous ĂȘtes un homme, vous l'avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  fait. Personnellement, j'ai eu droit Ă  tous les exemples ci-dessus. Mais la plus terrifiante, c'Ă©tait pendant une fĂȘte, Ă  la fac. Un gars a traversĂ© la salle et m'a reprochĂ© en criant de ne pas sourire, si fort que j'ai eu peur qu'il me frappe. Si c'Ă©tait pour tirer la gueule, il prĂ©fĂ©rait que je me casse. Il y a quelques mois, Ă  la tĂ©lĂ©, c'est Ă  une autre femme qu'on a fait ce reproche. Un journaliste a demandĂ© Ă  Serena Williams pourquoi elle ne souriait pas malgrĂ© sa victoire. Elle lui a rĂ©pondu qu'elle Ă©tait Ă©puisĂ©e et que cette confĂ©rence de presse n'Ă©tait pas "super agrĂ©able". Quand bien mĂȘme elle aurait trouvĂ© cela plaisant, pourquoi devrait-elle forcĂ©ment le montrer? Il ne s'agissait pas d'un dĂźner qu'elle avait organisĂ© mais d'une obligation contractuelle, Ă  l'instar de ses collĂšgues masculins, comme Roger Federer. Et il ne serait probablement jamais venu Ă  l'esprit de ce journaliste de poser cette question Ă  un homme car, contrairement Ă  nous, les hommes n'ont pas le devoir de sourire. C'est bien cette façon de penser qui doit changer. Bien sĂ»r, tous les hommes n'agissent pas ainsi et tous ne pensent pas qu'ils en ont le droit. Certains de mes amis ne feraient jamais ce genre de choses, parce qu'ils savent que les remarques sur l'apparence sont dĂ©placĂ©es. Justin, par exemple, explique qu'il n'a "jamais exigĂ© des autres, quel que soit leur sexe, qu'ils se montrent plus joyeux pour [lui] faire plaisir". Mais suffisamment d'hommes se sont permis ces commentaires mal venus Ă  mon encontre pour que ça vaille le coup d'en parler. Ceux-ci se justifient gĂ©nĂ©ralement en prĂ©tendant flirter. Aussi dĂ©rangeante soit-elle, cette explication est en partie vraie. Car, quand les hommes disent aux femmes qu'elles sont plus jolies quand elles sourient, certains s'attendent Ă  ce qu'elles deviennent soudainement radieuses, ou estiment avoir le droit de faire apparaĂźtre cette mine rĂ©jouie. Mais si cette excuse explique ce genre d'attitudes, elle ne la justifie pas. Et je veux que les hommes comprennent ce que la femme que je suis ressent quand on lui intime de sourire. Dans ces moments-lĂ , j'ai l'impression que je suis obligĂ©e par un contrat que je n'ai jamais signĂ© de les divertir esthĂ©tiquement. En m'objectifiant, ils peuvent m'obliger Ă  me conformer Ă  ce qu'ils ont envie de voir. Ca vous semblera peut-ĂȘtre exagĂ©rĂ©, mais j'ai l'impression d'ĂȘtre un animal Ă  qui son maĂźtre demande de faire des tours. Quand ça arrive, j'en parle toujours Ă  mes amies. On se lamente que cela soit arrivĂ© une fois de plus. Mais quand un homme utilise ce procĂ©dĂ© pour draguer, il crĂ©e un malentendu il a le sentiment d'exprimer de l'intĂ©rĂȘt. Je perçois son approche comme une tentative de me contrĂŽler et de dicter mes actes. Sachez, messieurs, que vous n'avez pas plus de pouvoir sur la bouche d'une femme que sur toute autre partie de son anatomie. J'entends aussi "Si tu souriais plus, on n'aurait pas besoin de te le dire." D'oĂč vient ce "besoin"? Les hommes ne peuvent-ils tolĂ©rer l'image d'une femme qui ne sourit pas? Cet argument, qui nous fait encore porter le chapeau, Ă©voque le cĂ©lĂšbre "Si elle s'Ă©tait habillĂ©e autrement, elle ne se serait pas fait agresser." Autre prĂ©texte ĂȘtre de bonne humeur influe sur l'Ă©tat d'esprit gĂ©nĂ©ral. Peut-ĂȘtre veulent-ils simplement que je sois gaie et que j'oublie mes problĂšmes. Mais, dans ce cas, pourquoi les femmes ne demandent-elles jamais Ă  une femme de leur sourire? Sans oublier que personne ne se permettrait de faire cette remarque Ă  un homme... Je ne dis pas qu'on doit Ă©viter de me parler de mon sourire quand on flirte. Mais me dire que j'ai un joli sourire, ce n'est pas la mĂȘme chose que me dire que je serais plus sĂ©duisante si je souriais, ou que je devrais ĂȘtre plus enjouĂ©e. Le premier est un compliment, les deux autres impliquent juste qu'il est normal qu'une femme sourie, et anormale qu'elle ne le fasse pas. Parfois, il est important d'afficher une mine rĂ©jouie. On se sort gĂ©nĂ©ralement mieux d'un entretien d'embauche en montrant son enthousiasme pour le poste. Si vous apprĂ©ciez la personne avec qui vous sortez, lui sourire souligne votre intĂ©rĂȘt pour elle. Mais certains sont trop introvertis ou stressĂ©s, et ont du mal Ă  montrer leurs sentiments, mĂȘme lorsqu'ils passent un trĂšs bon moment. Dans Ta mĂšre ou moi, l'un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s avec John Candy, il joue un homme qui sort pour la premiĂšre fois avec une femme horriblement timide Ally Sheedy. Durant toute la soirĂ©e, il tente d'engager la conversation sans jamais faire de commentaire sur son expression imperturbable. Il veut juste apprendre Ă  la connaĂźtre. C'est bien pour cela qu'elle finit par lui dire qu'elle a passĂ© un trĂšs bon moment et qu'elle aimerait le revoir. La mĂȘme timiditĂ© maladive m'empĂȘchait de sourire ce soir-lĂ , pendant la fĂȘte Ă  la fac. Et ce mec ignoble l'aurait su s'il m'avait traitĂ©e comme un ĂȘtre humain et m'avait demandĂ© comment j'allais. J'admets qu'il faut que j'apprenne Ă  relativiser certaines choses, mais je ne pense pas que ce problĂšme en fasse partie. J'aimerais que les hommes qui se comportent de la sorte se posent la question de savoir pourquoi ils le font, et cessent de se dire qu'ils en ont le droit, au mĂȘme titre qu'ils ne sont pas autorisĂ©s Ă  siffler une femme ou Ă  exiger ce qu'une femme leur refuse. Contrairement Ă  ce qu'ils semblent penser, exiger qu'une femme leur sourie ou simplement le lui demander n'est ni sexy, ni mignon, ni drĂŽle ni charmant. C'est une attitude sexiste qui s'apparente Ă  du harcĂšlement. Et ça ne leur permettra jamais de sĂ©duire qui que ce soit, parce que les femmes comme les hommes n'aiment pas qu'on leur dise ce qu'elles doivent faire.

AnneLGa Ă©crit: Caroline a Ă©crit: pu.. je suis dans la mer je me retrouve sans assurance auto au 31/12 lĂ , Ă  l'heure actuelle !!! il y a deux mois, j'ai Ma gueule LyricsMa gueule pour un momentDans la caisse avec toiMa gueule pour un instantDe poĂ©sie je croisJ'te ramĂšne Ă  ta mĂšreMais tu sais j'oublie pasTon chagrin aux paupiĂšresUn jour tu comprendrasMa gueule faut pas t'laisserBouffer par le chagrinIl faut battre la vieDans ce monde de chienSur des chemins de pluieDans tes yeux dans l'Ă©crinVont nos chemins de vieAux lignes de ta mainMa gueule t'as vu ta gueuleT'es belle Ă  faire chialerLes bons dieux puis les cieuxDe l'hiver Ă  l'Ă©tĂ©Pis t'as tout devant toiPis t'as le cƓur qui batComme un printemps qui laisseOuais l'hiver derriĂšre soiMa gueule putain ma gueuleAllez vite arrache-toiAvant que je nous emmĂšneVoir la mer toi et moiQue ta mĂšre porte plainteDire que j't'aurais enlevĂ©eAu bras de ce destinQui nous a sĂ©parĂ©Allez chiale pas ma gueuleAvec tes yeux comme çaPutain tu m'fais chialerAllez arrache-toiOn n'est pas de ce boisOn est plus fort que çaOn est de ceux toujoursQui repartent au combatJ'ai tatouĂ© ton nomSur mon Ă©paule tu voisQue tu saches que toujoursJe te porte avec moiAllez chiale pas ma gueuleOuais ma gueule souris-moiDe ces sourires qui fontDes jocondes papaMa queule quand tu s'ras grandeToi ma gueule tu saurasComme une Bardot perduPuis tu leur montrerasD'oĂč c'est qu'on vient ma gueuleOn est fait de quel boisD'oĂč c'est qu'on vient ma gueuleToi tu le portes en toiLe souffle populaireQui fait qu'on est d'en basEt qu'on a dans le cƓurL'Ă©lĂ©gance des roisDe ceux lĂ  qui n'ont rienQue la vie pour combatPas de ceux qui ont la thuneCeux qui ont le coeur qui batAllez chiale pas ma gueuleY'a qu'Ă  s'mettre les voilesOn n'a pas les chateauxMais y'a la belle Ă©toileMa gueule tu m'en veux pasSi moi j'ai pas de quoiT'offrir les mĂȘmes conneriesOuais qu'offrent les bourgeoisMa gueule quand toi tu s'rasTout lĂ -haut tu verrasIls s'batteront pour passerDes bijoux Ă  tes doigtsMa gueule toi tu verrasAvec la gueule que t'asComment c'est beau la vieAllez ma gueule chiale pasMa gueule toi tu sais pasC'que ça fait de t'laisserT'en aller loin de moiOuais c'est dur Ă  porterOuais le poids de tes larmesQuand on est sĂ©parĂ©sPar cette chienne de vieCette chienne d'humanitĂ©Ma gueule dans le miroirToi tu sais pas ma gueuleQuand j'la reconnais plusQuand t'es plus lĂ  ma gueuleMa gueule toi t'es mon poteMa gamine mon infiniÀ l'encre de mes yeuxMa gueule moi je t'Ă©crisMa gueule allez j'te laisseLĂ  devant cette Ă©coleJe te laisse aux promessesDes cours de farandolesEt quand tu seras seuleDans le fond de la courSi perlent des sanglotsDans tes yeux de veloursDis-toi qu't'es pas la seuleEt qu'moi aussi lĂ -basN'est pas une secondeOĂč je ne pense Ă  toiMa gueule toi t'es mon frĂšreMa gamine mes Ă©critsÀ l'encre de mes yeuxOuais ma gueule c'est promisDis-toi bien que jamaisRien ne sĂ©pareraLa force des amoursQu'on garde au fond de soiLa force de ces liensQu'on garde au fond pourquoiPour rester les gardiensDe l'humain ici-basDis-toi bien que jamaisRien ne sĂ©pareraLa force des amoursQu'on garde au fond de soiEt que oui pour toujoursToujours au fond de moiTu sais le seul amourQue je garde c'est toiHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum UIkUde. 264 232 2 95 140 150 165 28 135

ca gueule plus fort que ta mere