Paroles de la chanson On m'a dit par Booba On m'a dit "ton rap est fort,ton crew est dangereux" Selmek on m'a dit "pars, ici c'est dead mec" J'suis venu pour l'titre, pour l'chĂšque Pour l'meilleur et pour l'pire, pas lĂ pour rire Intouchable, tu peux qu'arracher mes stickers Et le style a bien la gueule d'un missile Stinger On m'a dit que j'avais le vice et la vertu Et que j'aurais peu d'ouvertures sans maison de disque Bouge pas ! On m'a dit "rampe, joue pas les cromas" J'suis venu en paix un 44 contre l'estomac On m'a dit qu'y avait de l'or et des lauriers Dehors la mĂ©tĂ©o affiche Boob's le mĂ©tĂ©ore J's'rai pas la putain d'l'Etat, nĂ©gro bientĂŽt J'ouvrirai mĂȘme plus leurs putains d'lettres On m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent Pas grĂące Ă moi qu'ils pensent Ă Tony devant leurs petits suisses On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă squatter les halls" Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauve On m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention" On m'a dit que "lui, c'est un chaud" On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agent On m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas" Mais quand j'arrive ils crient tous tout bas "Booba" On m'a dit "rentre pas trop tard et fais tes devoirs" J'ai dit "ouais ouais", c'est la levrette qu'elles prĂ©fĂšrent, que le crime Paie frĂšre Dans les oreilles 20 000 watts, le pays a mal Chirac m'a dit "arrĂȘte" pourtant j'lui ai mis que l'oigt-d On m'a dit "Qu'est-ce tu veux faire quand tu seras grand ?" Sans hĂ©siter, je me suis retournĂ©, j'ai dit "Ben j'veux tout niquer" Pourquoi j'suis mal chroniquĂ© Eh oh ! j'ai les crocs, nĂ©gro, j'suis venu faire mal, parole de SoninkĂ© Vous auriez dĂ» m'laisser mes chaĂźnes J'remplis chĂšques, barillĂ©s, bacs, schnecks, heureux si j'atteins la trentaine On a failli m'dire "chien voilĂ ta paie" On m'a dit "je t'aime et je saigne" j'ai dit "je sais" Artisanal C4 pour le D4, on m'a dit "range-toi, fais des mĂŽmes, change" On m'l'a dit cent fois On m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent Pas grĂące Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă squatter les halls" Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauve On m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention" On m'a dit que "lui, c'est un chaud" On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agent On m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas" Mais quand j'arrive ils crient tous tout bas "Booba" On m'a dit qu'c'Ă©tait cain-ri, mais ça vient d'Paris des grands ensembles Du sang prĂšs des enceintes, un rap sans encens Un p'tit peu dansant, truc Ă l'arrache pour les scarlas Ancien ou pas, nĂ©gro t'as l'Ăąge de bouffer l'carrelage On m'a dit "Ok si tu t'autocensures" Nique ta mĂšre ici c'est noir amer comme un cafĂ© sans sucre J'm'infiltre, j'suis c'putain d'nĂ©gro sans filtre Et j'tĂ©lĂ©phone sans fil, rĂ©veillonne sans huĂźtres On m'a dit d'passer du gramme au kilo Ă la tonne Fils de rester un bonhomme du berceau Ă la tombe Et on m'a dit "c'soir c's'ra pas possible Ici c'est privĂ©, vous ĂȘtes pas VIP vous faites tous flipper" On m'a dit "t'es che-lou dĂšs qu'tu les baises tu les trouves re-lous" C'est B2O du 9 ze-dou zoo On m'a dit d'changer des mots pour pas qu'les petits me suivent Pas grĂące Ă moi qu'y pensent Ă Tony devant leurs petits suisses On m'a dit "oh ! T'es bon qu'Ă squatter les halls" Et leur derniĂšre vision sera un gun et un chauve On m'a dit "pars pas sans leur montrer de quoi t'es capable, fais attention" On m'a dit que "lui, c'est un chaud" On m'a dit "oh ! Regarde ce qu'on fait pour de l'argent Mais ferme ta gueule" m'a dit l'agent On m'a dit "non, c'est trop sombre ça nous ressemble pas" Mais quand j'arrive ils crient tous tout bas "Booba"
ArticlepubliĂ© initialement le 23 juin 2021. « Alors, quand est-ce que vous lui faites un petit frĂšre ou une petite sĆur ? ». Voici LA question la plus frĂ©quemment posĂ©e par mes proches
XIV La premiĂšre que jâaperçus fut Mauricette. Elle portait un costume collant dâarlequin, le mĂȘme sans doute que Charlotte avait eu Ă son Ăąge et dont elle mâavait longuement parlĂ© Ă propos de sa fameuse gageure. Charlotte, qui la suivait, me frappa dâabord par son visage. Elle semblait ravie de jouer un rĂŽle » au double sens de lâexpression, aprĂšs avoir senti, plus que moi peut-ĂȘtre, combien sa prĂ©sence Ă©tait inutile et par moments importune. Toujours poussĂ©e par la folie quâelle avait de sâavilir, elle avait mis une robe noire, un tablier Ă poches, un ruban rouge autour du cou et sâĂ©tait coiffĂ©e de telle sorte quâon lui aurait donnĂ© vingt sous de sa vertu sous le pont Notre-Dame. Enfin, Lili Ă©tait en Ă©coliĂšre tablier noir et natte sur le dos. JâĂ©tais un peu trop jeune moi-mĂȘme pour faire le satyre devant elle. La pensĂ©e qui me vint aussitĂŽt fut que jamais on ne pourrait tramer une intrigue entre ces trois personnages et un jeune premier, ou quâalors la comĂ©die serait absurde⊠Ah ! comme je voudrais que tout ceci ne fĂ»t pas vĂ©ritable ! et comme je choisirais mieux les costumes de la parade !⊠Eh bien ! vous devinez ce qui arriva ? Les jeunes putains ni les jeunes filles moins ouvertement putains ne reculent point devant lâabsurditĂ© des comĂ©dies quâelles improvisent. Plus câest extravagant, plus elles sâamusent et leur jeunesse fait tout passer. Ricette, encore une fois, me prit Ă lâĂ©cart et me dit en riant Jouons vite ! Je suis pressĂ©e ! Jâai le feu dans le derriĂšre !⊠» Ă ce mot, elle rit si fort quâelle ne pouvait plus parler. Elle reprit pourtant Et jâai pas de chance parce que je passe Ă la fin ! AprĂšs moi, naturellement, y aura un entracte ! » Charlotte nous interrompit, mais avec un visage heureux que je ne lui avais pas vu depuis le commencement de la soirĂ©e Tu sais ce quâon va faire ? â Oh ! pas du tout ! Je serais mĂȘme curieux de savoir comment on peut construire un drame ou une comĂ©die entre une pierreuse, une arlequine et une Ă©coliĂšre. Vous avez une belle imagination toutes les trois ! â Câest pas malin. On fera des scĂšnes, comme dans les revues. On passera lâune aprĂšs lâautre. » Jâaimais mieux cela. Pas vous ; mais moi. Quand on se prĂ©pare Ă dĂ©puceler une jeune fille de quatorze ans, il vaut mieux ne pas se fatiguer lâesprit. Je laissai donc les trois sĆurs se partager les rĂŽles et en donner un mĂȘme Ă leur mĂšre, bien quâelle ne fĂ»t pas costumĂ©e. Mais Ricette, qui nây tenait plus et qui sautait dâun pied sur lâautre comme une petite fille qui a envie de pisser, obtint que sa scĂšne fĂ»t jouĂ©e en lever de rideau, ce qui renversa tous les plans et nĂ©anmoins ne choqua personne. Ah ! comme câest facile de faire du théùtre ! Monsieur, me dit-elle, je suis venue souper en cabinet avec vous, mais câest Ă la condition que vous serez sage. â Pourquoi voulez-vous que je sois sage ? â Parce que je suis grise. â Vous ne lâĂȘtes pas assez. â Et parce que je suis pucelle. â Vous lâĂȘtes trop. Montrez-moi ça. Quelle malheureuse infirmitĂ© ! Depuis quand ĂȘtes-vous ainsi ? â Ah ! monsieur ! Câest de naissance. â Est-ce que vous souffrez ? â Ăa me brĂ»le. Câest affreux. â Suivez-vous un traitement ? â Oui, monsieur. Des massages. Avec le bout du doigt. » MalgrĂ© le rire de ses sĆurs, Ricette gardait tout son sĂ©rieux. Elle ajouta doucement Quatre fois par jour. â Et pas autre chose ? â Oh ! si ! mais je ne vous le dirai pas. Câest un secret de jeune fille. â Je ne le rĂ©pĂ©terai Ă personne. â Bien vrai ? â Je vous le jure sur les perfections de votre patronne sainte Mauricette. â Ăa ne vous engage Ă rien, elle nâest pas dans le calendrier ; jâai Ă©tĂ© chrĂ©tiennement Ă©levĂ©e, monsieur ; je connais les trois vertus thĂ©ologales et lâhistoire jusquâĂ Moise ; mais la sainte Mauricette, comme elle nâexiste pas, câest rien de dire ce que je mâassois dessus ! Et câest pas elle qui me punira si je vous le donne, mon secret de jeune fille⊠Ah ! lĂ ! lĂ ! je dĂ©conne ! Quâest-ce que jâai bu ! Ăa ne se voit pas, mâsieu, que je suis saoule ? â Pas du tout⊠Alors, ce secret ? â Maman mâa dit⊠que pour calmer leurs pucelages, sans les perdre, les jeunes filles honnĂȘtes⊠Ha ! ce quâil fait chaud ici !⊠se faisaient masser par-derriĂšre⊠en mĂȘme temps quâelles se massaient devant. â Par-derriĂšre ? Mais par oĂč ? » Elle me montra les dents dâun air fĂ©roce mais plein de gaietĂ©, qui semblait me dire Ah ! tu ne comprends pas ? » Puis, avec sa facilitĂ© dâimprovisation et reprenant pour jouer son rĂŽle le visage de lâinnocence, elle rĂ©cita Maman mâa fait un costume dâarlequine avec une boutonniĂšre dâun centimĂštre au bon endroit, entre les cuisses, pour que jâaie la place de passer mon doigt, et derriĂšre, il y a un losange qui se relĂšve. Vous voyez, mâsieu ? â Ă quoi cela peut-il servir ? â Elle mâa dit en mâhabillant âTu seras convenable, tu montreras que tu es une jeune fille bien Ă©levĂ©e, tu ne prononceras pas de gros mots, mais quand tu verras quâil bande, tu lui prendras la queue, tu te fourreras du beurre dans le trou et tu ouvriras les fesses en disant que câest la premiĂšre fois, que câest honteux de faire des choses pareilles, que tu nâoseras pas tâen confesser et que tu te ficherais Ă lâeau si ta maman le savait.â⊠Vous comprenez pas ? â Elle ne vous a pas dit autre chose ? â Si. En mâembrassant sur la porte, elle mâa dit âBranle-toi pendant quâon tâencule, ne demande pas Ă ton michĂ© oĂč câest quâon chie le foutre dans ce bordel-lĂ ; mais fais-tâen seringuer, ma gosse, depuis le derriĂšre jusquâĂ la gueule, dĂ©charge dans ta chemise, dĂ©gobille dans le piano, pisse dans la carafe, gagne tes cinquante francs par le trou du cul et surtout ne dis pas de gros mots.â⊠Vous comprenez pas encore ? â De moins en moins. Votre pudeur, mademoiselle⊠Ce trouble qui rend vos paroles confuses⊠» Je devenais taquin et deux fois odieux ; car Mauricette jouait fort bien. Si joyeuse quâelle fĂ»t de cĆur et dâesprit, je la vis sur le point dâavoir une colĂšre instantanĂ©e. Je nâeus que le temps de lui dire en me touchant le front Ah ! jâai compris ! â Miracle de la sainte Mauricette ! soupira-t-elle avec patience. â Ce losange, on peut le lever ? â Tu parles ! â Et regarder ce quâil y a dessous comme chez les petites filles de La Rochelle ? » Non, non, câĂ©tait fini. De mes lĂšvres sur sa bouche, je lâempĂȘchai de rĂ©pondre. Mes taquineries Ă©taient moins drĂŽles que son jeu, et je ne les avais prolongĂ©es que pour mâamuser plus longtemps Ă lâentendre. Je craignais quâau premier contact elle ne cessĂąt toute comĂ©die, mais lâamour du théùtre chez les jeunes filles est presque aussi fort que le plaisir des sens, et, pendant quelques minutes, Ricette put soutenir son rĂŽle dâingĂ©nue en cabinet particulier. Voyez, monsieur, dit-elle, la diffĂ©rence quâil y a entre le vice et la vertu. Les femmes Ă©hontĂ©es qui dansent le nu ont un cache-sexe par-devant. Les pucelles tout habillĂ©es ont un petit losange qui se lĂšve par-derriĂšre. Et elle rit de tout son cĆur sur la derniĂšre syllabe. â Je connais bien mal les secrets de jeune fille et jâai peur de ne pas⊠â Alors, monsieur, laissez-moi faire. Maman me lâa bien rĂ©pĂ©tĂ© âSi ton client est un con, tu sais tây prendre ; encule-toi !â » Elle riait de plus belle ; mais cette fois elle avait passĂ© la mesure. Je nâaime pas ce genre de plaisanteries, et lâon mâobjecterait en vain quâune vierge de quatorze ans a droit Ă quelque indulgence pendant quâon la sodomise. Ricette reçut, pour le principe, les deux ou trois petites gifles quâelle mĂ©ritait. Et alors⊠Jâai oubliĂ© dâĂ©crire ce dĂ©tail la chambre Ă©tait vaste. Teresa, Charlotte et Lili se groupaient au fond sur le divan. Nous jouions loin dâelles, comme au théùtre, et Mauricette pouvait me parler sans ĂȘtre entendue de lâassistance.⊠Elle cessa de rire, tourna la tĂȘte et me dit ardemment mais tout bas Câest ça que tu appelles des claques ? Ta queue me fait plus de mal que ta main. Recommence. â Mais non ! â Si. Ăcoute, que je tâapprenne, tout bas. Rappelle-toi ce que tu as fait Ă maman sans le faire exprĂšs. Prends-moi les poils, on nây verra rien, tu auras lâair de me branler⊠Non, pas ces poils-là ⊠plus bas⊠ceux des lĂšvres⊠Oui⊠tire⊠tire-les⊠tire donc ! Mais tire donc ! Je vais jouir⊠» Et elle mâempoigna la main pour me faire tirer comme si jâarrachais une poignĂ©e dâherbe. Lâentracte ne dura quâune minute. Pour nous donner un peu de repos, Lili en Ă©coliĂšre aborda Charlotte en pierreuse et lui dit dâun air soupçonneux Tâes donc encore malade ? La pine de ton frĂšre avait un drĂŽle de goĂ»t ce matin. » Quand Charlotte avait ses nerfs, elle ne pouvait retenir ni sa gaietĂ© ni ses larmes. Surprise par cette phrase imprĂ©vue, elle rit derriĂšre sa main avant de rĂ©pondre. Puis, la scĂšne commença, mais sur un autre ton que celui de Mauricette. Entre elle et ses deux sĆurs, il y avait toute la distance du pensionnat Ă lâĂ©cole primaire. Lili parvenait quelquefois, dâun saut, Ă franchir le pas ; sa fantaisie et son instinct suffisaient Ă la conduire. Charlotte ne parlait que le langage du rĂ©alisme obscĂšne et sentimental. Le rĂŽle quâelle acceptait, quâelle avait mĂȘme demandĂ©, ne ressemblait guĂšre aux types de Bruant. CâĂ©tait celui de la fille lasse et lĂąche, qui a toutes les servilitĂ©s, reçoit toutes les injures et presque sainte mais sans le savoir sâaccuse la premiĂšre de son ignominie. Elle prit donc un air douloureux, et, quand Lili rĂ©pĂ©ta Un drĂŽle de goĂ»t. â Câest pas assez quâil me fasse des queues avec une mĂŽme de dix ans ! fit tristement Charlotte. Il faut que la mĂȘme vienne se plaindre ! Ăa nâarrive quâĂ moi, ces choses-lĂ . â Une mĂŽme de dix ans ? Elle est moins gourde que toi, la mĂŽme de dix ans ! Elle a branlĂ© le secrĂ©taire du commissariat de police et quand elle voudra le sucer, elle te fera foutre Ă Saint-Lazare. â Ah ! il ne manquait plus que ça dans ma chienne de vie ! Mais quâest-ce que je tâai fait, ma gosse ? â Tu mâas fait que tu vides les couilles de ton frĂšre et que tu mouches ton chat sur le bout de sa pine. » Cette nouvelle expression de Lili mit en joie Mauricette, qui se releva sur une main et suivit la scĂšne. Saint-Lazare ! gĂ©mit Charlotte. Non, ma belle gamine, aie pitiĂ© de moi. Je te ferai tout ce que tu voudras, pour rien. â Câest trop cher ! dit Lili, imperturbablement. â Veux-tu voir mes poils ? Mes nichons ? Veux-tu que je te fasse mimi ? â Jâai mes gousses ! » Le ton dĂ©tachĂ© que prit ici lâĂ©coliĂšre Ă©tait si comique et si dĂ©daigneux que, tous, nous partĂźmes de rire, mĂȘme Charlotte. Lili continua sans se dĂ©rider, aprĂšs avoir tirĂ© de son panier une tranche de pain Fais-moi une belle tartine de foutre. Va chez le marchand de gaufres pour la faire sucrer. Apporte-la-moi et donne-mâen tous les jours une pareille pour mon goĂ»ter Ă lâĂ©cole. Mais, pas de bĂȘtises ! Si tu me fous la vĂ©role, câest pour le coup que je te fais coffrer !⊠Je lâaurai, ma tartine ? â Ah ! je tâen ferais plutĂŽt deux avec ce que je tire de foutre pour gagner quarante-cinq sous⊠LĂ , sous le pont, il y a une flaque tous les soirs⊠Chaque fois que je marche dedans, je me fous la gueule par terre⊠Câest tout ce que tu veux, ma gamine ? â Et puis laisse-moi regarder. Tiens ! un passant pour toi ! Vas-y ! Je me cache ! » Le dernier mot Je me cache ! » avait bien dix ans. Mais ce fut Ă peine si on me laissa lâentendre, car le passant⊠jâappris soudain que câĂ©tait moi. Charlotte me dit vite Tu comprends ton rĂŽle ? Tu mâengueules, tu te laisses faire, tu ne bandes pas ; et voilĂ . » Je me rĂ©pĂ©tai docilement Et voilĂ ! » Cette conception de lâart dramatique Ă©tait dâune simplicitĂ© qui me rappelait Eschyle plutĂŽt que le théùtre contemporain. La scĂšne aurait donc trois parties⊠et la troisiĂšme Ă©tait si facile Ă jouer dans lâĂ©tat oĂč mâavait laissĂ© Mauricette que je me rĂ©signai mĂȘme Ă feindre la premiĂšre avec assez de naturel pour satisfaire la manie de cette pauvre et belle Charlotte. La seconde partie mâĂ©tait peut-ĂȘtre aussi peu agrĂ©able que la prĂ©cĂ©dente, et je ne me voyais pas suivre, comme le songe dâune nuit embrasĂ©e, la personne qui sâapprochait. Tout ceci fut cause que mon rĂŽle fut bien mal tenu. Je nâavais nullement rougi dâĂȘtre infĂ©rieur Ă Mauricette, mais je faillis avoir quelque dĂ©pit en reconnaissant que la simple Charlotte elle-mĂȘme savait mieux que moi trouver son texte et camper son personnage. Elle vint Ă moi la tĂȘte levĂ©e, la hanche en mouvement et me prit par la manche Tu viens tâamuser, mon joli ? â Non. â Viens. Jâai pas Ă©trennĂ© ce soir. Je me suis lavĂ© le chat il y a un quart dâheure. Viens sous le pont, je relĂšverai ma jupe, tu me peloteras et nous baiserons. Viens. â Moi, te baiser ? â Jâai pas de mal, tu pourras voir. Jâai passĂ© la visite aujourdâhui. Mais si on fait pas ça, on fera autâchose. Je serai bien polissonne, Ăcoute. â Fous-moi la paix ! â Ăcoute donc ! Tu sais pas ce que je vais te dire. Jâai envie de pisser depuis deux heures. Veux-tu que je te pisse dans la main ? Tu tâessuieras aprĂšs ma liquette. â Tu me dĂ©goĂ»tes. Ne me touche pas la manche avec ces doigts-lĂ . â Laisse-moi te dire au moins⊠Je suis si cochonne ! Tu nâas quâĂ demander. Je ferai ce que tu voudras. Viens que je te suce la queue. Tu jouiras dans ma bouche. Tu jouiras tout. â Pas besoin dâune putain pour ça ! Les jeunes filles sây prennent trĂšs bien. â Penses-tu quâelles font comme moi le poisson souffleur ? Tu sais ce que câest ? Ăcoute donc que je te dise ! â Non ! Fous le camp ! Dâabord, je nâai que dix sous et il mâen faut quatre pour prendre le tramway, ajoutai-je avec quelque honte de ces imbĂ©cillitĂ©s. â Eh bien, donne-moi six sous, voilĂ tout, tu seras plus gĂ©nĂ©reux la prochaine fois. Donne-moi six sous et je te ferai le poisson souffleur. Quand je tâaurai sucĂ© la queue, je rendrai le foutre par le nez. » Charlotte me donnait la nausĂ©e. Jâeus un vague sourire et, pour hĂąter la fin de la scĂšne en provoquant une rĂ©plique trop facile Ă deviner, je lui dis avec violence Veux-tu tâen aller ou je tâencule ! » Cette formule dâexorcisme est parfois efficace pour chasser les raccrocheuses ; mais au moins une fois sur trois elle manque son but et les retient au lieu de les Ă©pouvanter. Charlotte, qui joua bien cette partie de son rĂŽle, me rĂ©pondit dâune voix douce et du ton le plus indiffĂ©rent, comme si je lui demandais de faire le poisson souffleur par la narine droite ou la narine gauche Viens mâenculer, ça mâest Ă©gal. Tu crois que je ne le fais pas pour six sous ? Faut bien vivre. Et puis tu mâĂ©trennes. Viens mâenculer sous le pont. Fourre bien ta queue, nâaie pas peur, tu saliras pas ton linge, je tâessuierai avec lâenvers de ma jupe. â Charlotte, tu es immonde ! lui dis-je Ă lâoreille. â Si tu crois que je ne sens pas ce rĂŽle-lĂ ! » rĂ©pondit-elle tristement. MalgrĂ© les sentiments Ă©teints que mâinspirait une pareille scĂšne et que jâai Ă peine besoin dâexprimer ici, le jeu fut interrompu par un accident singulier que mes jeunes lectrices ne comprendront point, mais dont les jeunes hommes seront moins surpris. Que lâamour et lâĂ©rection sont deux phĂ©nomĂšnes distincts, voilĂ ce quâil faudrait apprendre aux jeunes filles Ă la veille de leur premier flirt. Rater une femme, câest quelquefois prouver quâon lâaime jusquâĂ lâĂ©vanouissement des sens. Par contre, Ă lâimproviste, entrer en Ă©rection devant une femme quâon nâaime pas, câest la traiter de putain dâune façon galante mais catĂ©gorique. Et câest ce qui mâarriva dans la bouche de Charlotte. Dans sa bouche ? direz-vous. Le beau miracle ! Un octogĂ©naire en eĂ»t fait autant. » Mais rĂ©ellement, je ne mây attendais pas, ni personne. Dâabord, mon rĂŽle Ă©tait de rester froid ; rien ne me paraissait plus facile Ă mimer. Et la comĂ©die de Charlotte ne mâavait excitĂ© en aucune façon. Enfin, je sortais des bras de Mauricette depuis⊠Au fait, voilĂ lâexplication. Une demi-heure sâĂ©tait passĂ©e. La bouche fut une imprudence. Mon accident agita tout le monde. Sâil flatta Charlotte, on le devine, Teresa en rit aux larmes, ce qui me fit devenir trĂšs rouge, car je nâavais nulle envie de rire, ni Mauricette non plus, bien que je lui eusse fait signe de ne pas sâinquiĂ©ter. Heureusement, la saynĂšte oĂč Charlotte sâoffrait en victime avait une si grande Ă©lasticitĂ© que le renversement de la pĂ©ripĂ©tie ne changea ni lâintrigue ni les caractĂšres. Il donna mĂȘme plus de force Ă la scĂšne capitale. Charlotte, reprenant son rĂŽle de pierreuse, psalmodia dâune voix traĂźnante Je te lâavais dit que jâĂ©tais cochonne, que tu banderais bien dans ma bouche. Quâelle est belle, ta queue, mon petit homme ! Ăcoute, jâai mon frĂšre qui me fait des traits avec une gamine. Ăcoute pendant que tu lâas bien raide⊠Jâai envie ! Jâen veux pas de tes sous. Encule-moi bien loin, laisse-moi me branler et si tu me fais jouir, tu ne me donneras rien. Tiens ! le voilĂ , mon cul. Mets-la, mets-la vite ! » Elle se tenait debout, penchĂ©e en avant, la jupe noire relevĂ©e sur les reins, les fesses nues, dans une attitude oĂč elle reprĂ©sentait avec naturel, avec talent, lâextrĂȘme servilitĂ© de la prostitution. Et elle reprit de sa triste voix OĂč quâelle est, ta queue ? â Je ne sais pas, fis-je distraitement. Tu peux en chercher une autre. â Oh ! je te fais bander, je te suce comme il faut, je te dis de mâenculer, que ça ne te coĂ»tera rien, tu ne dĂ©bandes pas et tu me plaques ? Je te dĂ©goĂ»te ! Ăa te plaĂźt pas dâenculer une putain ? Vrai ! Quâest-ce quâil faut que je fasse pour gagner tes six sous ? Veux-tu me pisser sur la figure et que je ferme les yeux en ouvrant bien la bouche ? â Ăcoute, Charlotte, tu exagĂšres ! » fis-je pour lâarrĂȘter. Alors, quittant son rĂŽle, parlant pour moi seul avec une expression que je nâoublierai jamais, elle murmura Non. »
Jveux que tu t'imagines te réveiller à mes cÎtés. J'veux que, dans les endroits publics, tu te tiennes tout proche de moi pour me protéger. J'veux que tu souris en me voyant de loin. J'veux que tu me repÚres rien que par l'odeur de mon parfum. J'veux que tu puisses me dessiner les yeux fermés tellement tu connais les traits de mon
VIE QUOTIDIENNE - "Allez, souris, la vie est belle. Eh, t'as perdu ton sourire? Tu fais la tĂȘte? Qu'est-ce que je peux faire pour arranger ça?" Ce genre de remarques vous parle? Si vous ĂȘtes une femme, des hommes se sont sans doute permis de vous les dire. Et, si vous ĂȘtes un homme, vous l'avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ fait. via Getty Images A young woman screaming uncontrollably while isolated on a black background via Getty Images VIE QUOTIDIENNE - "Allez, souris, la vie est belle. Eh, t'as perdu ton sourire? Tu fais la tĂȘte? Qu'est-ce que je peux faire pour arranger ça?" Ce genre de remarques vous parle? Si vous ĂȘtes une femme, des hommes se sont sans doute permis de vous les dire. Et, si vous ĂȘtes un homme, vous l'avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ fait. Personnellement, j'ai eu droit Ă tous les exemples ci-dessus. Mais la plus terrifiante, c'Ă©tait pendant une fĂȘte, Ă la fac. Un gars a traversĂ© la salle et m'a reprochĂ© en criant de ne pas sourire, si fort que j'ai eu peur qu'il me frappe. Si c'Ă©tait pour tirer la gueule, il prĂ©fĂ©rait que je me casse. Il y a quelques mois, Ă la tĂ©lĂ©, c'est Ă une autre femme qu'on a fait ce reproche. Un journaliste a demandĂ© Ă Serena Williams pourquoi elle ne souriait pas malgrĂ© sa victoire. Elle lui a rĂ©pondu qu'elle Ă©tait Ă©puisĂ©e et que cette confĂ©rence de presse n'Ă©tait pas "super agrĂ©able". Quand bien mĂȘme elle aurait trouvĂ© cela plaisant, pourquoi devrait-elle forcĂ©ment le montrer? Il ne s'agissait pas d'un dĂźner qu'elle avait organisĂ© mais d'une obligation contractuelle, Ă l'instar de ses collĂšgues masculins, comme Roger Federer. Et il ne serait probablement jamais venu Ă l'esprit de ce journaliste de poser cette question Ă un homme car, contrairement Ă nous, les hommes n'ont pas le devoir de sourire. C'est bien cette façon de penser qui doit changer. Bien sĂ»r, tous les hommes n'agissent pas ainsi et tous ne pensent pas qu'ils en ont le droit. Certains de mes amis ne feraient jamais ce genre de choses, parce qu'ils savent que les remarques sur l'apparence sont dĂ©placĂ©es. Justin, par exemple, explique qu'il n'a "jamais exigĂ© des autres, quel que soit leur sexe, qu'ils se montrent plus joyeux pour [lui] faire plaisir". Mais suffisamment d'hommes se sont permis ces commentaires mal venus Ă mon encontre pour que ça vaille le coup d'en parler. Ceux-ci se justifient gĂ©nĂ©ralement en prĂ©tendant flirter. Aussi dĂ©rangeante soit-elle, cette explication est en partie vraie. Car, quand les hommes disent aux femmes qu'elles sont plus jolies quand elles sourient, certains s'attendent Ă ce qu'elles deviennent soudainement radieuses, ou estiment avoir le droit de faire apparaĂźtre cette mine rĂ©jouie. Mais si cette excuse explique ce genre d'attitudes, elle ne la justifie pas. Et je veux que les hommes comprennent ce que la femme que je suis ressent quand on lui intime de sourire. Dans ces moments-lĂ , j'ai l'impression que je suis obligĂ©e par un contrat que je n'ai jamais signĂ© de les divertir esthĂ©tiquement. En m'objectifiant, ils peuvent m'obliger Ă me conformer Ă ce qu'ils ont envie de voir. Ca vous semblera peut-ĂȘtre exagĂ©rĂ©, mais j'ai l'impression d'ĂȘtre un animal Ă qui son maĂźtre demande de faire des tours. Quand ça arrive, j'en parle toujours Ă mes amies. On se lamente que cela soit arrivĂ© une fois de plus. Mais quand un homme utilise ce procĂ©dĂ© pour draguer, il crĂ©e un malentendu il a le sentiment d'exprimer de l'intĂ©rĂȘt. Je perçois son approche comme une tentative de me contrĂŽler et de dicter mes actes. Sachez, messieurs, que vous n'avez pas plus de pouvoir sur la bouche d'une femme que sur toute autre partie de son anatomie. J'entends aussi "Si tu souriais plus, on n'aurait pas besoin de te le dire." D'oĂč vient ce "besoin"? Les hommes ne peuvent-ils tolĂ©rer l'image d'une femme qui ne sourit pas? Cet argument, qui nous fait encore porter le chapeau, Ă©voque le cĂ©lĂšbre "Si elle s'Ă©tait habillĂ©e autrement, elle ne se serait pas fait agresser." Autre prĂ©texte ĂȘtre de bonne humeur influe sur l'Ă©tat d'esprit gĂ©nĂ©ral. Peut-ĂȘtre veulent-ils simplement que je sois gaie et que j'oublie mes problĂšmes. Mais, dans ce cas, pourquoi les femmes ne demandent-elles jamais Ă une femme de leur sourire? Sans oublier que personne ne se permettrait de faire cette remarque Ă un homme... Je ne dis pas qu'on doit Ă©viter de me parler de mon sourire quand on flirte. Mais me dire que j'ai un joli sourire, ce n'est pas la mĂȘme chose que me dire que je serais plus sĂ©duisante si je souriais, ou que je devrais ĂȘtre plus enjouĂ©e. Le premier est un compliment, les deux autres impliquent juste qu'il est normal qu'une femme sourie, et anormale qu'elle ne le fasse pas. Parfois, il est important d'afficher une mine rĂ©jouie. On se sort gĂ©nĂ©ralement mieux d'un entretien d'embauche en montrant son enthousiasme pour le poste. Si vous apprĂ©ciez la personne avec qui vous sortez, lui sourire souligne votre intĂ©rĂȘt pour elle. Mais certains sont trop introvertis ou stressĂ©s, et ont du mal Ă montrer leurs sentiments, mĂȘme lorsqu'ils passent un trĂšs bon moment. Dans Ta mĂšre ou moi, l'un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s avec John Candy, il joue un homme qui sort pour la premiĂšre fois avec une femme horriblement timide Ally Sheedy. Durant toute la soirĂ©e, il tente d'engager la conversation sans jamais faire de commentaire sur son expression imperturbable. Il veut juste apprendre Ă la connaĂźtre. C'est bien pour cela qu'elle finit par lui dire qu'elle a passĂ© un trĂšs bon moment et qu'elle aimerait le revoir. La mĂȘme timiditĂ© maladive m'empĂȘchait de sourire ce soir-lĂ , pendant la fĂȘte Ă la fac. Et ce mec ignoble l'aurait su s'il m'avait traitĂ©e comme un ĂȘtre humain et m'avait demandĂ© comment j'allais. J'admets qu'il faut que j'apprenne Ă relativiser certaines choses, mais je ne pense pas que ce problĂšme en fasse partie. J'aimerais que les hommes qui se comportent de la sorte se posent la question de savoir pourquoi ils le font, et cessent de se dire qu'ils en ont le droit, au mĂȘme titre qu'ils ne sont pas autorisĂ©s Ă siffler une femme ou Ă exiger ce qu'une femme leur refuse. Contrairement Ă ce qu'ils semblent penser, exiger qu'une femme leur sourie ou simplement le lui demander n'est ni sexy, ni mignon, ni drĂŽle ni charmant. C'est une attitude sexiste qui s'apparente Ă du harcĂšlement. Et ça ne leur permettra jamais de sĂ©duire qui que ce soit, parce que les femmes comme les hommes n'aiment pas qu'on leur dise ce qu'elles doivent faire.
AnneLGa écrit: Caroline a écrit: pu.. je suis dans la mer je me retrouve sans assurance auto au 31/12 là , à l'heure actuelle !!! il y a deux mois, j'ai
Ma gueule LyricsMa gueule pour un momentDans la caisse avec toiMa gueule pour un instantDe poĂ©sie je croisJ'te ramĂšne Ă ta mĂšreMais tu sais j'oublie pasTon chagrin aux paupiĂšresUn jour tu comprendrasMa gueule faut pas t'laisserBouffer par le chagrinIl faut battre la vieDans ce monde de chienSur des chemins de pluieDans tes yeux dans l'Ă©crinVont nos chemins de vieAux lignes de ta mainMa gueule t'as vu ta gueuleT'es belle Ă faire chialerLes bons dieux puis les cieuxDe l'hiver Ă l'Ă©tĂ©Pis t'as tout devant toiPis t'as le cĆur qui batComme un printemps qui laisseOuais l'hiver derriĂšre soiMa gueule putain ma gueuleAllez vite arrache-toiAvant que je nous emmĂšneVoir la mer toi et moiQue ta mĂšre porte plainteDire que j't'aurais enlevĂ©eAu bras de ce destinQui nous a sĂ©parĂ©Allez chiale pas ma gueuleAvec tes yeux comme çaPutain tu m'fais chialerAllez arrache-toiOn n'est pas de ce boisOn est plus fort que çaOn est de ceux toujoursQui repartent au combatJ'ai tatouĂ© ton nomSur mon Ă©paule tu voisQue tu saches que toujoursJe te porte avec moiAllez chiale pas ma gueuleOuais ma gueule souris-moiDe ces sourires qui fontDes jocondes papaMa queule quand tu s'ras grandeToi ma gueule tu saurasComme une Bardot perduPuis tu leur montrerasD'oĂč c'est qu'on vient ma gueuleOn est fait de quel boisD'oĂč c'est qu'on vient ma gueuleToi tu le portes en toiLe souffle populaireQui fait qu'on est d'en basEt qu'on a dans le cĆurL'Ă©lĂ©gance des roisDe ceux lĂ qui n'ont rienQue la vie pour combatPas de ceux qui ont la thuneCeux qui ont le coeur qui batAllez chiale pas ma gueuleY'a qu'Ă s'mettre les voilesOn n'a pas les chateauxMais y'a la belle Ă©toileMa gueule tu m'en veux pasSi moi j'ai pas de quoiT'offrir les mĂȘmes conneriesOuais qu'offrent les bourgeoisMa gueule quand toi tu s'rasTout lĂ -haut tu verrasIls s'batteront pour passerDes bijoux Ă tes doigtsMa gueule toi tu verrasAvec la gueule que t'asComment c'est beau la vieAllez ma gueule chiale pasMa gueule toi tu sais pasC'que ça fait de t'laisserT'en aller loin de moiOuais c'est dur Ă porterOuais le poids de tes larmesQuand on est sĂ©parĂ©sPar cette chienne de vieCette chienne d'humanitĂ©Ma gueule dans le miroirToi tu sais pas ma gueuleQuand j'la reconnais plusQuand t'es plus lĂ ma gueuleMa gueule toi t'es mon poteMa gamine mon infiniĂ l'encre de mes yeuxMa gueule moi je t'Ă©crisMa gueule allez j'te laisseLĂ devant cette Ă©coleJe te laisse aux promessesDes cours de farandolesEt quand tu seras seuleDans le fond de la courSi perlent des sanglotsDans tes yeux de veloursDis-toi qu't'es pas la seuleEt qu'moi aussi lĂ -basN'est pas une secondeOĂč je ne pense Ă toiMa gueule toi t'es mon frĂšreMa gamine mes Ă©critsĂ l'encre de mes yeuxOuais ma gueule c'est promisDis-toi bien que jamaisRien ne sĂ©pareraLa force des amoursQu'on garde au fond de soiLa force de ces liensQu'on garde au fond pourquoiPour rester les gardiensDe l'humain ici-basDis-toi bien que jamaisRien ne sĂ©pareraLa force des amoursQu'on garde au fond de soiEt que oui pour toujoursToujours au fond de moiTu sais le seul amourQue je garde c'est toiHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you donât understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
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ca gueule plus fort que ta mere