Derrièrela joie ronde Comme un ballon aux couleurs vives J’ai un sourire dans les yeux Fixés sur mes pensées. C’est de la poésie. Toutes et tous Au balcon Comme hier à la terrasse De nous-mêmes. C’est de la poésie. Aux Armes Miraculeuses Citoyennes, citoyens Nous ne nous en sortirons pas Sans délicatesse pour nous-mêmes. C’est
Jeudi midi, à Pétion-ville, le quartier huppé de Port-au-Prince, des partisans du chanteur Michel Martelly se pressent autour du candidat à la présidence dans un brouhaha étourdissant. Certains ont transformé son affiche rose en chapeau, d'autres en cravate. Martelly? Wow! Il a beaucoup de rêves pour les jeunes, il peut corriger le désordre créé par les élites», s'exclame un jeune homme. Appelés à se joindre à une marche de libération», les partisans de Sweet Micky» descendent vers le Champ-de-Mars où se tiendra le grand rassemblement pro-Martelly. En Haïti, toute manifestation se fait au pas de course. Des groupes passent en courant, par vagues, sous le soleil brûlant. Les commerçants qui bordent la route lèvent le pouce sur leur passage. Il va changer les choses, il y aura de quoi manger, des routes, des hôpitaux, des écoles, des universités!», se réjouit Sabrina Saint-Louis, esthéticienne au salon de beauté Studio Modena. À l'autre bout de la ville, au Carrefour Aéroport, les partisans de Jude Célestin, qui a l'appui du président sortant René Préval, sont rassemblés eux aussi, en attendant leur candidat. Un avion fait pleuvoir des calendriers aux couleurs du candidat du régime. Sur la scène aménagée au milieu de la place, les haut-parleurs crachent une chanson vaudou. La foule est clairsemée et des filles en t-shirt jaune et vert dansent de façon suggestive. Nadine, Barbara et Muscardy ont entre 16 et 19 ans. Depuis le tremblement de terre, elles vivent dans un camp de déplacés. Si nous sommes là, c'est parce qu'on nous a donné ces t-shirts», dit Barbara en toute candeur. On est ici pour s'amuser, pas pour Célestin. Moi, je préfère Michel Martelly...» Quand Jude Célestin finit par rejoindre ses troupes, avec trois heures de retard, il promet des routes, des emplois. Un discours de moins de 10 minutes, puis il s'en va. Michel Martelly, lui, tient son auditoire en haleine avec des blagues, des imitations et une charge à fond de train contre l'establishment politique haïtien. Le contraste entre ces deux événements en dit long sur cette campagne électorale qui s'achève aujourd'hui, alors que plus de quatre millions d'Haïtiens s'apprêtent à élire leur prochain président. De tous les candidats, Michel Martelly est celui qui soulève l'engouement le plus enthousiaste. Et les fans de Jude Célestin ne courent vraiment pas les rues. Encore hier, alors que Jude Célestin clôturait sa campagne électorale dans le quartier Carrefour, une passante qui tenait une de ses affiches nous a dit Je ne vais pas vous mentir, moi c'est Martelly.» Dans les camps de déplacés, dans les quartiers populaires ou à l'université, le nom de Jude Célestin suscite des sourires ironiques. Et c'est sans grand enthousiasme que ses supporters affirment qu'une fois président, leur candidat apportera du changement» et des emplois. Inconnu il y a six mois, le poulain du président Préval se classe pourtant deuxième, derrière la favorite Mirlande Manigat, à qui le plus récent sondage accorde 36% des intentions de vote, contre 20% à Jude Célestin et 14% à Michel Martelly. Jude Célestin a donc de bonnes chances de survivre au premier tour du scrutin de demain. Et même de remporter le second tour, le 16 janvier, au hasard des ralliements des candidats défaits. Et des tours de passe-passe électoraux qui, comme on s'y attend, risquent d'influer sur le résultat du vote. L'ingénieur Don Juan À 48 ans, Jude Célestin a une image sulfureuse. On lui attribue un passé de playboy, qui aurait eu 13 enfants de huit femmes différentes, et qui serait le concubin de la propre fille de René Préval. Nous n'avons jamais pu confirmer ces rumeurs», dit le rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, Frantz Duval. Sur le plan professionnel, Jude Célestin s'est fait connaître en dirigeant le Centre national des équipements, une agence responsable de la construction de routes à laquelle on reproche quelques accrocs aux règles d'attribution de contrats. Jude Célestin se présente comme un ingénieur qui a obtenu son diplôme de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Mais le journal suisse 24 heures n'a trouvé aucune trace de son passage dans les registres de cette institution. Le candidat du parti INITE Unité, en créole fuit littéralement les médias. Il a refusé systématiquement toutes les demandes d'entrevues. En revanche, son portrait est omniprésent. D'immenses panneaux publicitaires à son effigie surplombent la capitale. Et son avion tourne de façon insistante au-dessus de la capitale. Les gens ne connaissent toujours pas vraiment ses idées, mais ils connaissent sa photo», résume Frantz Duval. Tupeux donc donner ton opinion sur ce thème, mais aussi sur d’autres sujets associés à hier, est, derrière, demain, mystère, hier est un autre jour, hier est pour demain, hier est un autre jour theatre et hier est un autre jour dofus touch. Tu pourras également laisser ton commentaire ou opinion sur celui-ci ou sur d’autres thèmes. Skip to content Blog Formations Stages Présentation Blog Formations Stages Présentation  Citation aléatoire On ne diminue pas le bonheur en le partageant. Bouddha  Recevoir toutes les citations Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. Navigation En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer une meilleure expérience sur le site mais vous pouvez les choisir. Paramétrage des cookiesACCEPTER Dailleurs, les internautes sont plusieurs à penser que ce serait Romy Schneider ou Alain Delon qui se cachent derrière cette étoile en clin Bonjour,Si quelqu'un a une réponse à ce mystère je suis preneuse. Depuis hier soir, quand j'allume le décodeur, je vois apparaître le menu 1 seconde, puis pouf, écran noir. Pas d'image, pas de son. Même pas le temps d'utiliser la télécommande qui ne sert d'ailleurs qu'à faire apparaître l'assistance sur la télé ou pour sélectionner quand le décodeur a redémarré après avoir été éteint ou réinitialisé. Et la petite bande orange sur le devant du décodeur clignote de façon faiblarde quand le décodeur est allumé. Rien à voir avec d' ne compte plus toutes les fois où j'ai débranché, puis rebranché ou éteint le décodeur et même la box. J'ai même réinitialisé le décodeur. J'ai vérifié les branchements. J'ai vérifié la télé. Mais tout est normal. Et hier après midi, tout fonctionnait. Je ne comprends donc pas ce qui se passe. Rien n'explique que le décodeur ne lance pas la tv d' ce soit sur internet ou par téléphone, Orange est injoignable. J'imagine qu'ils sont surbookés vu le contexte jamais quelqu'un a une réponse, un idée ou même le petit bout d'un début de piste, merci d'avance.
Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau, c'est pour ça qu'on l'appelle le présent. - C'est joli. C'est de toi maman? - Absolument pas, c'est dans Kung-fu Panda. Extrait de la chanson Les Pas. En attendant le salut final, en attendant le dernier tour de chant, en attend l'appel sépulchral en attendant : Saisissons l'instant ! Extrait de la chanson

PNL - Capture d'écran YouTube - PNLDepuis leurs débuts, Ademo et réalisent l'essentiel de leur promotion sur les réseaux sociaux et fuient la presse, faisant toujours monter l'intérêt du l'événement musical de ce vendredi la sortie officielle de Deux frères, le nouvel album de PNL. Le duo de rappeurs dévoile un nouvel opus très attendu... malgré une fuite sur internet les fans ont découvert leurs 18 nouveaux morceaux mercredi à cause d'un leak sur le web. Deux frères s'annonce déjà comme un succès. Grâce au triomphe de leurs précédents albums Dans la légende avait été certifié disque de diamant, au carton du single Au DD... mais aussi au mystère dont s'entourent Ademo et ces deux frères originaires de fans au suppliceDepuis des semaines, PNL fait monter la sauce autour de l'album avec une promotion au compte-gouttes, faite essentiellement de messages cryptiques sur les réseaux sociaux. Le 7 mars, avec seulement deux mots "Ça arrive" ils ont rétabli le contact avec leurs abonnés pour annoncer leur retour. Le 22, au terme d'un live long de 20 heures, ils ont finalement dévoilé le clip de Au DD... ainsi que la date de sortie de l' d'attendre, des fans ont exprimé leur colère et menacé de quitter le live. Jusqu'à ce qu'apparaisse soudainement à l'écran "Vous êtes sûrs?". PNL ou l'art de tenir en du silence... et du buzzRéputés pour leurs clips léchés, Ademo et ont vu encore plus grand pour Au DD, s'offrant le luxe de tourner des séquences spectaculaires en haut de la Tour Eiffel à l'aide de drones. En a résulté un buzz énorme et persistant, qui se traduit par plus de 35 millions de vues et des records d'écoute sur les plateformes de habileté communicationnelle ne date pas d'hier. PNL a toujours observé un silence médiatique payant, réussissant à captiver un public fidèle sans prendre la parole."Ils ne l'ont d'ailleurs jamais fait", rappelle Laurent Bouneau, le directeur des programmes de la radio Skyrock, qui avait vu en 2015 un singe débarquer à leur place dans une édition de l'émission phare de la station, Planète Rap. La revue américaine The Fader a quant à elle approché les deux frères en 2016... pour ne leur soutirer que des banalités."D'autres comme Prince ou Daft Punk ont eu la même stratégie. Mais aucun n'a été au bout de cette démarche qui consiste à laisser le public dans un vide communicatif comme le fait PNL", décrypte le journaliste Olivier Cachin. "Ce silence absolu fonctionne car public et critiques projettent ce qu'ils veulent dessus.""Ils se révèlent finalement beaucoup plus dans leurs morceaux que d’autres le feraient dans une interview, même intime", ajoute-t-il auprès de BFMTV. "C’est peut-être aussi pour ça qu’ils ne veulent pas donner une interview. Je pense qu’ils disent tellement, en tout cas dans cet album, que ce n’est pas la peine d’en rajouter en leur tendant le micro.""Leurs cerveaux restent focalisés sur l'artistique"Une forme d'omerta entoure le duo. "Ils ont fait signer des clauses à ceux qui ont travaillé sur leur clip. Rien n'a fuité", affirme Olivier Cachin. Restent, donc, les paroles des chansons pour tenter de percer le mystère PNL."On y entend le mal-être qu'ils éprouvent pour avoir dû vendre de la drogue afin de nourrir la famille, 'Je mens quand je dis ça va', dans la chanson Oh lala, témoigne en outre d'un réel spleen", décrypte le journaliste, soulignant que "dans Au DD ils évoquent leurs origines corse et arabe".Ainsi, Ademo et s'effacent derrière leur oeuvre, pour mieux garder le contrôle total sur leurs projets."Leur système de fonctionnement est artisanal. Comme tous les artistes qui s'autoproduisent, ils évoluent avec un encadrement restreint. Leurs cerveaux restent focalisés sur l'artistique. Ils ont des relais chargés d'amplifier tout ça sur les réseaux sociaux", détaille Louis Hallonet, directeur du pôle musiques actuelles au Bureau Export, qui soutient le développement des artistes français à l'étranger. Quant à la diffusion, elle est assurée par Musicast, label propriété de Believe, leader mondial de la distribution le monde? PNL, qui n'avait pu jouer en 2017 au méga festival de Coachella, en Californie, faute de visa américain, "ambitionne d'ailleurs de conquérir le monde", selon Laurent Bouneau."Ils nous ont demandé qui on recommanderait pour assurer la promo radio et presse de leur prochain album en Angleterre et en Allemagne", révèle Louis Hallonet. "Leur plus belle stratégie d'export c'est le clip d'Au DD. Ils rappent sur la Tour Eiffel, symbole français très fort qu'ils affichent au reste du monde".PNL dérogera-t-il à sa règle du silence? Ils n'en ont, pour l'instant, pas eu besoin pour se faire un chemin dans les classements internationaux. Quelques jours après sa sortie, Au DD était premier du top mondial sur Deezer. Et cette semaine, il sont devenus le premier groupe de rap français à avoir intégré le Top 10 mondial du Billboard Charts.

Hierest derrière, demain est mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. Alors profitons du cadeau a font et ne pensons pas
Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. 0 0 213
Hier est derrière,demain est un mystère,aujourd'hui est un cadeau,c'est pour ça qu'on l'appelle présent. » Dicton chinois « Hier, j'attendais aujourd'hui et maintenant j'attends demain pour qu'aujourd'hui devienne hier. » Auteur anonyme « Hier, je me suis rendu compte à quel point nous devrions être reconnaissants que de tels événements arrivent aussi rarement.
Merci beaucoup. Je salue les ministres, l’ensemble des élus et l’ensemble des dirigeants du groupe, et les trois sites de la région qui sont avec moi aujourd’hui, surtout tous les salariés. Je voulais juste vous dire quelques mots dans cette journée où, vous le savez, pour la quatrième fois, on va rassembler des investisseurs du monde entier autour de ce qu’on appelle Choose France » pour essayer de faire venir des investisseurs. Il y a un an et demi, le PDG de Envision était là et donc on va célébrer ce qu’on appelle l’attractivité. Mais ça n’existe pas s’il n’y a pas des sites pour investir et des femmes et des hommes pour porter ces investissements. Et donc c’est vous, et donc c’est pour cela que je voulais être là. Alors d’abord, première chose parce que je sais qu’il y a eu beaucoup d’angoisse, il y a eu beaucoup de batailles, on s’en souvient avec les élus. Je vois les patrons de sites qui sont là, j’étais en novembre 2018 avec le président du conseil régional, avec le maire de Maubeuge, avec le patron du site aussi. Et on a eu des inquiétudes, on s’est tous battus. Donc pas de triomphalisme ! Mais on sait qu’on revient d’une période qui a été difficile, où il y a eu beaucoup de doutes. Et le moment qu’on est en train de vivre n’est pas un moment de consécration, il faut toujours continuer à se battre, mais c’est une étape importante qui est le fruit d’un travail collectif, et c’est de ça dont je suis venu vous remercier. D’abord on a une bonne nouvelle, c’est de l’investissement et des emplois, et ça c’est bon pour la reconquête industrielle qui est celle que nous voulons pour le pays. L’investissement c’est celui qu’Envision a décidé de faire. Dans notre pays et sur le site de Douai, 2 milliards d’euros d’investissements, un site qui va commencer à se créer à partir de 2022, et puis ensuite une montée en charge, 1000 emplois d’ici à 2024 et 2500 emplois d’ici à 2030. Et donc c’est un engagement fort, massif, inédit. Et pour moi c’est extrêmement important parce que, je vais y revenir mais pour notre pays c’est absolument clé en termes de compétitivité et pour l’industrie automobile c’est absolument essentiel. Donc je veux vraiment remercier les dirigeants d’Envision qui sont là aujourd’hui avec nous parce que c’est une preuve de confiance donc merci à vous. Ils connaissent le groupe depuis longtemps, Nissan a 20% d’investissements dans Envision et donc c’est un peu de la famille… Je le dis pour vous qui êtes depuis longtemps au sein de l’alliance. La deuxième chose, c’est que ça veut dire aussi beaucoup pour Renault. Cela va permettre de requalifier environ un millier de collaborateurs et collaboratrices et permettra ensuite la création de 700 emplois, en particulier sur les sites de Maubeuge et Douai. Là aussi c’est, on le sait, extrêmement important parce que ça vient s’ajouter aux 800 emplois qu’on a créés sur les deux sites depuis 5 ans. Et donc on continue la montée en charge, l’innovation, la création d’emplois sur les deux sites. Et comment ? Parce qu’en se développant sur les nouveaux modèles, sur l’électrique, on répond à la demande et on va pouvoir faire monter la capacité à faire tourner les structures. Vous le savez très bien ici, on tourne largement en dessous des capacités. Je parle sous votre contrôle mais ça va permettre de passer à termes à environ 60-70% d’utilisation du site de Douai. On va continuer à monter aussi justement sur l’utilisation du site de Maubeuge. Et donc sur les trois sites de la région, on va continuer comme ça à monter en termes de capacité à utiliser les structures installées, les investissements. Et donc 700 emplois là-bas dans les mois qui viennent. On va s’attacher collectivement, évidemment, à les trouver dans le bassin de la région et donc je le dis pour les élus qui sont là, le président du conseil régional, du conseil départemental, les maires. J’en parlais avec M. le préfet, c’est très important parce qu’on va se battre pour qu’évidemment ces 700 emplois soient des emplois locaux, ce qui nous permettra de tourner à termes à 500 000 véhicules électriques produits sur les deux sites, en électrique, et 600 000 au total, et donc de retrouver de la capacité à produire parce qu’on correspondra au marché. C’est ce qui est véritablement lancé avec ce projet d’investissement et toute la transformation de Renault. Donc une formidable nouvelle pour l’attractivité et l’emploi. La deuxième bonne nouvelle, c’est qu’en faisant ça aussi on répond aux défis d’avenir. On en parlait avec vos dirigeants qui sont là, le dirigeant d’Envision, on répond aussi à l’impératif climatique. On sait très bien les difficultés qu’on a tous à vivre collectivement, c’est que le climat impose des changements. Et je pense que la solution elle n’est ni dans, en quelque sorte, le fait d’imposer des solutions toutes faites à des gens en leur disant “On va vous expliquer du jour au lendemain, vous allez changer des vies, on ne produira pas de voiture et tout est interdit”, ça cela n’existe pas ; ni dans une promesse qui consisterait à dire “Vous pouvez ne rien changer et on va défendre le modèle d’avant.” Les deux sont des mensonges. La seule manière de répondre au défi de la modernité qui est le nôtre - on y est tous confrontés, nous tous parce qu’on doit de toutes façons changer nos méthodes de production, les consommateurs veulent autre chose, nos citoyens veulent autre chose - c’est de préparer l’avenir et de s’organiser justement pour correspondre à ces défis. Donc c’est d’aller justement vers de plus en plus de véhicules électriques mais, en faisant cela, de faire de l’industrie en France et de créer de l’emploi industriel en France. Et il n’y a aucune fatalité. Avec cet investissement, qu’est-ce qu’on va se mettre en capacité de faire ? De produire des batteries électriques dans notre pays. Quand, il y a quatre ans, j'ai dit aux constructeurs “On va aller beaucoup plus fort sur l'électrique, allons-y", ils m’ont dit “Attention, on ne produit pas nos batteries. Si on va très vite, on dépend complètement des producteurs en Asie, on va se retrouver avec des coûts faramineux, on n'y arrivera pas” et c'était vrai. Là, pour la première fois, alors que jusqu'à présent ces batteries électriques, on les produisait avec un partenaire coréen en Pologne - et ça reste un très bon partenaire, il faut continuer à travailler avec – mais enfin, on va se mettre en capacité de produire sur le sol français avec un partenaire qui vient investir à côté de vous à Douai, parce qu'il a confiance dans le territoire et dans l'entreprise. Et donc on va produire ici, pour le climat, des batteries électriques dans notre pays et dans la région. Ce projet vient compléter plusieurs initiatives qu'on a prises pour le véhicule électrique. Vous avez peut-être vu qu'il y a maintenant environ deux ans, on a lancé une initiative qu'on appelle ACC justement pour les batteries électriques. Je crois que le groupe va bientôt la rejoindre. Elle unit justement un grand concurrent français, Sellantis, et Total, et on le fait en partenariat avec les Allemands. On est en train de faire un investissement. On a même fait un investissement de 700 millions d'euros à Douvrin, là aussi sur la batterie électrique française avec ACC. Et puis on est en train de faire, là aussi avec l'aide de l'Europe, de la région, des collectivités locales, un investissement pour une académie de formation ici. Ce qui veut dire que ce qu'on est en train de construire, avec l’investissement d’Envision, avec la mobilisation et la stratégie de Renault, avec ACC à Douvrin, avec l’académie, c’est une vallée européenne de la batterie électrique. Et cette vallée européenne de la batterie électrique, c’est ici. Ce sont des investissements massifs, évidemment de la France, ce sont aussi des aides européennes, c’est un engagement de tous les industriels qui sont présents. On va avoir d’autres points d’appui sur le territoire français. On avait lancé une ligne qui préfigurait justement Douvrin en Nouvelle Aquitaine il y a maintenant deux années. Et je salue aussi le groupe Renault et l’alliance qui continuent également à investir dans des startups et avec en particuliers le projet Vercors et une ligne de démonstrateurs qui va se faire à Grenoble et qui va permettre d’aller encore plus loin, c'est-à-dire en complément de ce qui est fait là, de produire de la batterie pleinement française. Et donc vous le voyez, la stratégie c’est d’embrasser en quelque sorte ce défi du climat et de se dire il n'y a pas de fatalité, on doit pouvoir y répondre. C'est-à-dire qu’on doit produire plus de voitures électriques françaises avec tous les composants français, parce que c'est une demande, une opportunité pour nous. Et je le dis ici avec beaucoup d'émotion, parce qu’on voyait tout à l'heure la chronique du site de Douai. Maubeuge a été quasiment créée à la même date. Ce sont des sites qui ont 50 ans. Et vos sites ont été lancés par le président POMPIDOU quand c'était le règne de la bagnole », comme on disait à l'époque, le mythe de la voiture, ce mythe va continuer. Simplement, il ne continuera que si aujourd’hui, nous tous, on sait embrasser les défis de l’avenir. La voiture d’aujourd’hui ne sera pas celle de 70, mais elle va continuer à se construire sur cette mythologie de la voiture, sur nos capacités, le savoir-faire du groupe, des collaborateurs et collaboratrices que vous êtes, en avançant. Et donc la Mégane électrique qui est en train d'être produite et qui va décoller, la Renault 5 qui est dans toutes nos mythologies électriques, qui va se faire ici grâce à ce projet, c'est une formidable réponse à ce défi. Oui, la bagnole a de l'avenir en France parce qu'on va la faire justement en répondant aux défis du XXIème siècle, en investissant, en formant et en étant compatible avec nos défis climatiques, mais en regardant l'avenir. Et moi, je crois à cette écologie de progrès, cette écologie de l'industrie, celle qui nous permet de créer des emplois, de répondre aux besoins de nos concitoyens et de tenir nos obligations, justement, en termes de défi climatique. Ce n'est pas en nous opposant, c'est en travaillant ensemble. Le dernier message que je vais à vous passer, c'est que cet investissement et tout ce qu'il y a derrière, c'est le fruit d'une volonté commune. Les bonnes nouvelles, vous savez, n'arrivent jamais seules. Les bonnes nouvelles arrivent parce qu'on se mobilise tous ensemble pour y répondre. Depuis un peu plus de 4 ans, on met en place une politique d'attractivité et de compétitivité. On n'est pas devenu par hasard le pays d'Europe le plus attractif depuis 2019 et à nouveau cette année. On l'est parce qu'on a fait des réformes tous ensemble et qu'on a porté des réformes. On a baissé la fiscalité sur les investissements avec la fameuse flat tax à 30 %. Qu'est-ce que j'ai entendu ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? On ne peut pas dire on n'aime pas les investisseurs, sauf quand ils viennent investir chez nous. On a une politique d'accueil que j'ai assumée. On m'a donné tous les qualificatifs quand j'ai fait ça, mais on en a les résultats. Vous le croyez bien, on n'était plus le premier pays d'attraction. On l’est redevenu depuis 2019. Imaginez, on ne crée plus d'emplois industriels depuis presque 20 ans. On recrée des emplois industriels dans notre pays, parce qu'on réattire des investisseurs industriels, parce qu'on a fait une réforme du droit du travail, parce qu'on a fait une réforme de la fiscalité sur l'investissement industriel, parce qu'on est en train de baisser les impôts de production, parce qu'on est en train de baisser l'impôt sur les sociétés qui sera bien à 25 %, comme engagé, l'année prochaine. Il n'y a pas de mystère, c'est du boulot. C'est du boulot et des réformes, et tout ça, ça se tient. Et donc derrière, ça nous permet de créer de l'emploi. Ensuite, parce que, et vous le voyez bien, il ne faut pas opposer la France des startups et la France de l'industrie. Ça va ensemble. Ce que vous produirez demain, c'est le fruit d'une startup sino-japonaise. Ce que vous produirez demain, c'est le fruit d'une startup de la région grenobloise, mais qui s'est appuyée sur un grand groupe industriel. Il faut cesser d'opposer les mondes, comme on le fait trop souvent. C'est tous ensemble, en unissant les forces des startups, de l'industrie, des investissements étrangers et des savoir-faire et des investissements français, qu'on y arrive. Et donc ces investissements, cette stratégie, c'est le fruit de tout cela. Et c'est à ce prix qu'on retrouve aussi, un sujet qui m'est cher, de la souveraineté technologique. Aujourd'hui, pourquoi on a des problèmes ? Vous le savez bien dans le secteur, parce qu'on est trop dépendant de certains autres sur les batteries, comme je l'ai évoqué, sur les semi-conducteurs ailleurs. Donc, on doit retrouver de la capacité à produire en France et en Europe, et à créer de l'emploi pour ce faire. C'est ça qu'on est en train de bâtir avec cette stratégie batterie électrique, avec cette vallée européenne de la batterie électrique. C'est la clé, la souveraineté. Pour réussir cela, au-delà de cette alliance et de cette mise ensemble de toutes les énergies industrielles et de l'attractivité, c'est un travail de l'État et de toutes les collectivités territoriales. Sur ce projet, on va investir plus de 200 millions d'euros d'argent public aux côtés des industriels, des investisseurs. Les collectivités locales et je les salue ; je salue le président du conseil régional, le président de l'agglomération de Douai qui sont là, vont mettre donc 20 % à nos côtés. Et donc, c'est l'État avec les collectivités territoriales qui mettent plus de 200 millions d'euros aux côtés d'un investisseur qui décide de mettre, il faut bien le dire, deux milliards d'euros. Et moi j’assume cet argent public. Et on va continuer, comme je le disais en baissant les impôts de production, et on va continuer, cher Lucas - parce que j’ai bien entendu une interpellation, ça fait partie de la discussion qu’on aura dans 10 jours - mais oui, on ira sur les zones franches de Green-valley parce qu’elles sont permises par l’Europe. On se bat dans plusieurs régions pour mettre place des zones franches, et parfois avec beaucoup de difficulté pour faire face à certaines compétitivités mais, l’Europe ne les permet pas sur certains secteurs. Là, dans la stratégie européenne de Green-deal, elle nous permet de le faire. C’est pour ça qu’on a décidé avec les constructeurs d’y aller, mais je continuerai de demander aux constructeurs de nous accompagner sur plusieurs points et j'y reviendrai. Et donc, cette coopération de l'Etat avec les collectivités locales, c’est clé pour réussir. On le fait sur ce projet-là comme on l'a fait sur le canal Seine-Nord, le président s'en souvient, on était ensemble là aussi quand on a relancé ce projet et enfin, on le fait avancer. On est ensemble quand on développe 88 projets industriels dans la région, quand on investit dans le grand port de Dunkerque. Et c'est cette France unie à laquelle nous croyons collectivement, celle où l'Etat, la région, le département, l'agglomération travaillent ensemble. Et je veux ici avoir un petit mot aussi d'amitié pour le président sortant du conseil départemental, cher Jean-René qui a fait à nos côtés un travail formidable, qui va passer la main. Je le dis parce que dans ce beau département, nous avons mis en place une stratégie de lutte contre la pauvreté. Et le département avec l'Etat a fait un travail exceptionnel qui fait que vous avez baissé malgré la crise, Covid le nombre d'allocataires au RSA et je le sais parce que le travail va continuer, ce que vous avez semé avec les collectivités, avec l'Etat, avec la région, ne s'arrêtera pas, c'est de pouvoir continuer à conjurer toute fatalité. Quand on investit, quand il y a des projets industriels, on fait reculer la misère, on fait reculer la colère et on fait reculer toutes les démagogies qui accompagnent justement ces situations terribles. Et bien, ce travail, c'est celui que vous avez piloté, président, et je voulais vous rendre hommage aujourd'hui, parce que c'est celui aussi de cette France unie, comme on a su le faire avec le président BERTRAND ou l'ensemble des maires et des agglo dans lesquels on a beaucoup investi ces dernières années. Et puis, cette France unie, c'est vous. Je sais tous les doutes qu'il y a eu au sein de l'entreprise. Les craintes, parfois les colères, je sais les angoisses qu'il y a eu à Douai, à Maubeuge aussi, beaucoup à Ruitz, mais il n'y a pas de fatalité. Vous avez un savoir-faire et vous pouvez en être fiers. Nous avons ici une tradition industrielle et une histoire industrielle et vous pouvez en être fiers. Et donc, ce que vous avez su faire, et je veux ici aussi vous rendre hommage en signant un accord unanime de tous les partenaires sociaux! C'est prendre votre part de responsabilité et de dire nous, on est prêts à accompagner un projet, à y aller, à aider à recruter des jeunes, à faire les efforts, à nous former pour nous adapter ». Là, on ne parle pas de chiffres, on parle de vos vies et donc je vous en remercie parce que je sais la part de responsabilité que vous avez prise sous la houlette justement de vos responsables. Et donc, merci de cela et je vous le dis, il n'y aurait pas un investisseur qui viendrait du bout du monde si vous n'aviez pas fait ça, parce que c'est une preuve de responsabilité et de courage. Et c'est grâce à vous. Et donc, je veux vraiment remercier l'ensemble des salariés du groupe et en particulier du site, l'ensemble des organisations syndicales, puisqu'elles ont toutes signé. Et puis remercié vos dirigeants, les dirigeants du site, le patron du projet ElectriCity, cher Luciano, heureux de se retrouver à quelques kilomètres de là où on était il y a quelques années ensemble, et je veux aussi remercier les dirigeants, monsieur DI MEO et monsieur SENARD pour leur capacité justement à redresser le groupe avec vous tous et à continuer à avancer. Voilà ce que je voulais vous dire. C'est une étape, ce n'est pas la fin du combat. Il aura sans doute d'autres coups de grisou parce que le monde dans lequel on vit est dur. Mais on ne lâchera rien parce que vous avez montré votre détermination et on l'a montré. Et parce que je sais aussi que c'est cela l'esprit français et on l'a tout particulièrement dans la région. On se disait avec quelques-uns tout à l'heure qu'on était ensemble à Dunkerque pour AstraZeneca l'année dernière, là aussi pour Choose France ». Je me souviens de ce qu'on avait fait pour Toyota, Mars qui investissait à Cambrai. Donc le monde croît dans la région des Hauts de France. Il croit dans l'industrie française et on continuera d'avancer. Dans 10 jours, je verrai l'ensemble des constructeurs pour faire un point sur toute la filière. Je l'ai dit, c'est là qu'on dessinera quelques zones franches justement autour de la politique du vert et c'est là aussi où on fera le maximum pour le reste de la filière parce qu’on doit continuer à investir dans les semi-conducteurs. Et moi, je n'oublie pas aussi ce que nous devons en fonderie. On a beaucoup de vos collègues qui souffrent en ce moment dans les fonderies parce qu'il y a eu une baisse de volume. Je veux leur dire ici qu'en fêtant cette bonne nouvelle, je n'oublie pas toutes les mauvaises nouvelles qu’il y a ailleurs dans le secteur. Et ça, ça veut dire qu'on va devoir prendre des décisions de réorganisation de la filière profonde pour les sous-traitants de rang 1 et de rang 2. Mais on doit garder une filière de fonderie française et donc, là aussi, on va réinvestir, on va reformer, et puis sur les sites qui ont été les plus durement touchés, on va accompagner des transitions. Mais en ayant une bonne nouvelle aujourd’hui, je n’oublie pas tous ceux qui dans beaucoup d’autres régions ont des mauvaises nouvelles dans le secteur et aux côtés desquels nous nous tenons. Voilà, Mesdames Messieurs, je ne veux pas être plus long mais cette bonne nouvelle du jour elle vous doit beaucoup et elle doit à toutes celles et ceux qui sont là. C’est cette France unie qui sait travailler ensemble, qui sait porter son histoire et regarder l’avenir qui nous permettra d’avancer, de reconquérir l’industrie, de reconquérir notre force et d’être à la fois productive et juste. C’est celle à laquelle nous croyons tous ensemble. Merci à vous. vChVdI. 290 104 284 60 74 379 150 279 215

hier est derrière demain est un mystère